The Money plane
Worldcorruption.info
L
BernLeaks
Janvier
1996,
Une
enquête
du
New
York
Times
dénonçait
déjà
certaines
voies
par
lesquelles
les
royalties
escroquées
sur
les
brevets
FERRAYÉ
ont
transité
par
centaines
de
milliards
de
dollars,
avec
la
complicité
de
la
Federal
Reserve
(FED)
et
du
Gouvernement
américain,
impliquant ainsi la resposabilité civile des Etats Uni
s pour des milliers de milliards de dollars.
Enquête de Robert I. Friedman parue le 22 janvier 1996
Chaqu
e
jour,
la
Mafia
russe
recevait
une
cargaison
pouvant
aller
jusqu’à
un
milliard
de
dollars
en
billets
neufs
de
USD
100.-.
Les
billets
qui
provenaient
directement
de
la
FED
(Federal
Reserve),
transitaient
par JFK Airport à New York.
Cinq
soirs
par
semaine,
au
moins
100
millions
de
dollars
en
nouvelles
coupures
de
USD
100.00
étaient
expédiés,
sans
escale
jusqu’à
Moscou,
où
elles
servaient
à
financer
la
Mafia
russe,
permettant
ainsi
au
syndicat
du
crime
international
organisé
de
croître
de
manière
exponentielle.
Les
fonctionnaires
d'État
et
fédéraux
des
USA
ont
estimé
que
ces
mouvements
financiers
faisaient
partie
d'une
opération
de
blanchiment
d’argent
de
plusieurs
milliards
de
dollars.
La
Republik
National
Bank
of
New
York,
propriété
d’Edmond
SAFRA
et
la
Réserve
fédérale
des
États-Unis
dirigée
alor
s
par
A
lan GREENSPAN
, ont préféré
écarter cette idé
e.
The Money plane
Quelques
minutes
plus
tard,
un
autre
camion
blindé
arrive
et
décharge
une
autre
série
d'encore
plus
grands
sacs.
Au total, ce vol transportera plus d’une tonne de coupures de USD 100 ou l’équivalent de 100 millions de dollars.
L'avion
quitte
JFK
à
17.45
H.
Tout
au
long
du
vol,
un
courrier
non
armé
de
la
Republic
National
Bank
of
New
York
arpente
la
cabine
des
passagers
tandis
que
l'argent
"repose
sans
garde»
dans
la
soute,
selon
une
source
du
bureau
de
la
law
enforcement.
À
l'arrivée
à
l'aéroport
de
Sheremetyevo
à
10.55
H,
heure
de
Moscou,
l'argent
est
transporté
par
des
camions
blindés
armés,
jusqu’aux
banques
russes
qui
ont
acheté
les
coupures
de
USD
100
pour
le
compte
de
clients.
Ceux-ci
paient
généralement
leur
achat
de
coupures,
par
des
virements
provenant
de
comptes
bancaires à Londres.
Plutôt
remarquable,
personne
n'a
jamais
essayé
de
détourner
le
vol
Delta
30,
même
s’il
a
quitté
JFK
à
la
même
heure
cinq
jours
par
semaine
-
rarement
transportant
moins
de
100
millions
de
dollars
et
parfois
avec
plus
d’un
milliard
de
dollars
–
et
ceci
durant
plus
de
deux
ans.
Depuis
Janvier
1994,
les
autorités
fédérales
US
estiment
que
plus
de
40
milliards
de
dollars
–
le
tout
en
coupures
neuves
de
USD
100,
des
centaines
de
tonnes
d'argent
-
ont
été
expédiés
en
Russie.
Cela
dépasse
de
loin
la
valeur
totale
de
tous
les
roubles
russes
en
circulation.
Tout
cet
argent
est
resté
en
sécurité
seulement
en
partie
en
raison
des
précautions
de
sécurité
lors
des
transferts:
une
autre
raison
est
que
toute
personne,
qui
pourrait
être
encline
à
tenter
un
tel
hold-up,
est
aussi
bien
consciente
de
qui
achète
tous ces coupures de dollars.
« Si vous volez les banques russes, vous volez la mafia russe», dit une source de la Mafia ici aux États-Unis ».
« Et personne n’a des couilles assez grosses ou un assez petit cerveau pour le faire ».
La
mafia
russe
–
selon
de
nombreuses
sources
bien
placées
et
chargées
de
faire
respecter
l’application
de
la
loi
–
a
bénéficié
d'un
approvisionne
ment
sans
entrave
de
la
Réserve
fédérale,
de
billets
fraîchement
frappés,
pour
financer
un
vaste
et
croissant
syndicat
internat.
du
crime.
Les
C-notes
américains
sont
la
monnaie
non
officielle
de
la
Russie,
bien
sûr,
et
permettent
d’obtenir
des
choses
que
les
roubles
ne
peuvent
pas:
mais
les
coupures
de
USD
100
ont
également
utilisées
pour
alimenter
le
florissant
commerce
de
la
drogue
mondiale
basé
sur
le
dollar
ainsi
que
pour
acheter
les
villas
nécessaires
à
Monaco
et
Cannes.
La
Mafia
russe
a
également
utilisé
des
fonds
blanchis
pour
mettre
en
place
des
opérations
à
l'étranger,
y
compris
sa
branche
américaine
de
Brighton
Beach
à
Brooklyn
(The
Organizatsiy
»,
New
York,
7
Novembre,
1994)
et
elle
a
commencé
à
investir
dans
des
entreprises
légitimes
en
Europe et aux États-Unis.
La
croissance
monstrueuse
de
la
mafia
russe
a
été
aidée
par
sa
capacité
à
blanchir
rapidement
et
facilement
le
produit
de
ses
activités
criminelles
-
et
maintenant
soi-disant
garanties
propres
-
des
centaines
de
banques
russes
aux
USA
se
sont
montrées
désireuses
d’aider,
ce
qui
n’est
pas
très
surprenant,
étant
donné
que
bon
nombre
d’entre
elles
sont
détenues
par
des
Mafieux
russes.
«
Presque
toutes
les
banques
russes
sont
corrompues
»
a
déclaré
le
Major
général
Alex
GROMOV
de
la
police
fiscale
russe
lors
d'une
conférence
internationale
en
septembre
1994
sur
le
crime
organisé
russe.
Conférence
co-parrainée
par
le
Financial
Crimes
Enforcement
Network,
qui
suit
le
blanchiment
des
capitaux
pour
le
Trésor
américain.
Le
Directeur
Stanley
MORRIS
est
plus
direct aujourd'hui: Selon lui, « Le système bancaire russe est un cloaque ».
En
fait,
le
système
bancaire
russe,
vieux
d’un
peu
plus
de
six
ans
(en
1996),
est
déjà
devenu
l'un
des
principaux
centres
de
blanchiment
d'argent
du
monde,
remplaçant
le
Panama
comme
bourse
d’échange
de
l’argent
sale
du
cartel
colombien
et
de
la
mafia
italienne.
Un
rapport
de
1994
de
la
CIA
a
identifié
dix
des
plus
grandes
banques
russes
controlée
par
la
Mafia.
Et
dans
son
discours
aux
Nations
Unies
d’octobre
dernier
(1995),
le
président
CLINTON
a
déclaré
que
le
blanchiment
des
capitaux
était
une
menace
pour
la
sécurité
nationale
des
USA.
«
Les
entreprises
criminelles
déplacent
des
sommes
considérables
de
gains
mal
acquis
par
un
système
financier
criminel
international
en
toute
impunité
»,
at-il
dit,
lors
de
la
signature
d'une
directive
présidentielle
ordonnant
au
Procureur
général
et
au
Trésor,
d’identifier
les
personnes
et
les
organisations
impliquées
dans
la
criminalité
financière
mondiale et de saisir leurs actifs ici (USA) et à l'étranger.
Alors
pourquoi
la
Republic
National
Bank
et
la
Réserve
fédérale
des
Etats-Unis
ont-ils
continué
de
fournir
des
millions
de
billets
frais
et
propres
de
USD
100
aux
banques,
alors
que
tous
les
experts
étaient
d’accord
sur
l’opération
de
blanchiment
d’argent
dont
il
était
question
?
«
Bien
que
la
culpabilité
de
la
Republic
National
bank
ait
été
aveugle
et
volontaire,
elle
n’entrait
cependant
pas
techniquement
en
violation
avec
la
loi
existante
»,
selon
un
ancien
fonctionnaire
du
New
York
State
Banking
Department.
«
Cet
argent
est
utilisé
pour
soutenir
le
crime
organisé;
il
est
utilisé
pour
soutenir
des
opérations
du
marché
noir
»,
a
reconnu
un
fonctionnaire
du
contrôleur
fédéral
du
bureau
des
changes,
qui
réglemente
la
République.
«
À
mon
avis
personnel,
cela
est
une
abomination
absolue.
Ça
ne
devrait
pas
exister.
Po
ur
tant,
il
se
mble
qu'au
moins
une
partie
du
gouvernement
f
édéral
ne
voit
rien
de
mal
à
cela».
Une
disposition
de
la
loi
anti
blanchiment
des
capitaux
d’Annunzio
WYLIE
de
1992,
oblige
les
banques
à
faire
en
sorte
de
ne
plus
faire
sciemment
des
affaires
avec
des
criminels
ou
leurs
agents.
Pour
mémoire,
la
Republic
National
Bank
[SAFRA],
qui
fait
des
millions
par
la
vente
de
devises,
insiste
sur
le
fait
qu’elle
ne
vend
certainement
pas sciemment des billets de USD 100 à des Mafieux.
«
C’est
ma
responsabilité,
de
nous
assurer
que
nous
ne
vendons
pas
aux
banques
qui
ont
des
liens
avec
le
crime
organisé
»,
explique
Richard
ANNICHARICO,
l'un
des
responsables
de
la
conformité
de
la
Republic
National
Bank.
« C'est la chose la plus difficile à trouver. En fait, si vous en avez connaissance, faites le moi savoir ».
Et
le
Trésor
des
Etats-Unis,
qui
encaisse
USD
99,96
pour
tout
billet
100
USD
qui
quitte
le
pays
et
ne
revient
jamais,
a
par
intérêt
aussi,
ignoré
la
situation.
«
Que
savons-nous
des
clients
de
la
Republic
National
Bank
?
»
dit
le
porte-parole
New
York
Fed
Peter
BAKSTANSKY.
«
Rien.
Il
est
de
leur
responsabilité
de
savoir
à
qui
ils
envoient
ces
dollars ».
«
Je
n’avais
pas
les
moyens
de
vérifier
»,
a
dit
ANNICHARICO
le
responsable
de
la
Republic
bank,
un
agent
du
FBI
à
la
retraite.
«
Quelqu'un
m’a
dit
[les
banques
sont
corrompues]
et
m’a
donné
les
raisons
importantes
de
ses
propos
-
vous
savez,
quelque
chose,
n’importe
quoi,
vraiment
–
nous
stoperons
nos
ventes
en
leur
faveur.
Je
veux
dire, si quelqu'un qui nous dit de ne pas le faire, nous arrêtons demain ».
ANNICHARICO
reconnaît
qu'un
groupe
de
travail
fédéral
contre
blanchiment
d'argent
avait
communiqué
avec
lui
au
sujet
du
commerce
de
devises
de
la
Républic
National
Bank
avec
la
Russie.
«
Le
groupe
de
travail
m'a
dit
qu'ils
pensent
que
le
crime
organisé
russe
est
impliqué
dans
le
blanchiment
des
capitaux.
Mais
pour
quoi
»
il
dit.
«
Qui
?
Quoi ? Qui ? Personne n'a été poursuivi. Quel est le crime Dites-moi – Je vais le stoper. Je leur dis toujours,
« Dites-moi quelles banques, et nous les stopperons » ! Je ne peux pas les trouver. Je ne plaisante pas ».
Lorsque
l’UNION
SOVIETIQUE
s’est
effondrée
en
1991,
il
en
a
été
de
même
de
l’entier
du
système
bancaire
contrôlé
par
le
gouvernement.
Lors
du
changement
du
Gouvernement,
les
banques
sont
devenues
des
institutions
privées
agréées
et
soi-disant
réglementés
par
la
nouvelle
Banque
Centrale
de
Russie.
Mais,
comme
l’a
dit
le
Major
général
GROMOV
à
la
conférence
internationale,
la
mise
en
application
de
l’agrégation
d'une
nouvelle
banque
consistait
généralement
à
offrir
un
pot
de
vin
USD
100'000
à
un
agent
bancaire
officiel.
«
Un
secteur
bancaire
grossièrement
sous-réglementés
s’est
constitué
presque
du
jour
au
lendemain
»,
a
dit
l’économiste
de
Harward
Jeffrey
SACHS.
«
Maintenant
vous
avez
2'000
banques,
dont
beaucoup
sont
profondément
sous-capitalisées,
et
donc tout est possible ».
La
Mafia
a
vu
les
possibilités.
Aussi
connu
sous
la
VOROVSKOI
MIR,
ou
World
Thieves,
une
fédération
lâche
de
Mafieux
soviétiques
ont
immédiatement
compris
que
la
fin
du
communisme
annonçait
l’émergence
d’un
nouvel
ordre
mondial
glorieux
pour
le
crime
organisé.
En
1992,
la
criminalité
était
la
seule
industrie
en
croissance
en
Russie,
avec
des
cartels
illicites
contrôlant
jusqu'à
40
pour
cent
de
la
richesse
des
nations;
le
pays
était
devenu,
selon
les
propos
d'un
ancien
directeur
de
la
CIA,
une
«kleptocratie
».
Et
après
avoir
conquis
la
Russie,
la
VOROVSKOI MIR était désireuse de se développer.
Le
2
Juillet
1993,
deux
avions
loués
ont
atterri
à
Erevan,
la
capitale
de
l'ancienne
république
soviétique
ou
l'Arménie,
et
vomit
une
panoplie
de
Mafieux
des
États-Unis,
d’Allemagne,
de
Turquie,
d'Italie
et
d'Amérique
du
Sud.
Ils
y
avaient
été
appelés
par
Rafik
SVO,
«
l'équivalent
d’un
gangster
et
d'un
diplomate
international
»,
selon
l'expert-
du
crime
organisé
russe
Stephen
HANDELMAN.
SVO
était
déterminé
à
mettre
de
l'ordre
et
de
la
prospérité
mutuelle
au
Monde
des
Mafieux
en
mettant
fin
à
des
guerres
intestines
sanglantes
et
en
forgeant
des
alliances
avec
la
mafia
sicilienne,
le
gang
de
Brighton
Beach,
et
les
barons
de
la
drogue
colombiens,
qui
avait
envoyé
des
émissaires.
Lors
de
la
réunion
il
a
été
décidé
que
le
système
bancaire
russe,
nouveau
et
vulnérable,
serait
utilisé
pour
blanchir
des
fonds,
des
prêts
favorables
aux
«amis»,
et
supplanter
Zürich
comme
refuge
pour
l'argent
sale.
La
grosse
blague
au
conclave arménien était « Pourquoi voler une banque quand vous pouvez la posséder » ?
(Lors
d’un
autre
sommet
en
1993,
entre
Mafieux
russes
et
siciliens
à
Prague,
les
Russes
ont
accepté
de
blanchir
les
profits
de
la
drogue
de
la
Mafia,
en
échange
d'une
franchise
sur
les
choix
des
parcours
de
la
contrebande
des
stupéfiants
à
travers
l'Asie
centrale.
Ensuite,
en
janvier
dernier
(1996)
à
Porto
Rico,
un
troisième
super-sommet
a
été
appelé
à
régler
des
batailles
plus
intestines
et
de
se
partager
le
commerce
de
la
drogue
russe.
Peu
de
temps
avant
la
réunion.
un
banquier
russe
à
New
York
a
été
entendu
lors
d’une
écoute
électronique
du
FBI,
disant
qu'il
allait à Puerto Rico « pour discuter de qui nous allons tuer »).
La
Russie,
pas
exactement
déscolarisés
dans
les
voies
de
la
corruption,
a
rapidement
rattrapé
son
retard
dans
le
nouveau
système;
les
politiciens,
les
flics
et
les
bureaucrates
du
gouvernement
ont
pris
le
pli.
Le
pays
était
déjà
inondé
de
l'argent
sale,
et
pas
seulement
en
raison
des
activités
traditionnelles
de
la
criminalité
organisée.
Les
généraux
soviétiques
ont
pillé
les
arsenaux
militaires
et
les
ont
vendus
à
des
trafiquants
d'armes
de
l'ombre
ou
des
terroristes,
même
des
terroristes
plus
radicaux.
(Juste
le
mois
dernier,
l'amiral
allemand
UNGRYUMOV
a
averti
que
la
Mafia
russe
pillait
des
armes
à
partir
du
dépôt
d'armes
de
la
flotte
russe
du
Pacifique
à
Vladivostok.
Ceci
après
que
des
agents
de
sécurité
avaient
arrêté
un
officier
de
la
marine
et
confisqué
neuf
livres
de
platic
explosif
et
une
grande quantité de munitions).
Les
responsables
américains
se
plaignent
en
privé
que
des
milliards
d'aide
sont
allés
dans
les
banques
russes,
et
qu’ils
ne
seront
jamais
revus.
Dans
les
deux
premières
annéles
après
la
chute
du
communisme,
entre
60
milliards
de
dollars
et
une
valeur
de
70
milliards
de
dollars
de
roubles,
d'or,
et
d'autres
biens
matériels
ont
été
galvaudés
par
l'élite
criminelle
de
l'ex-URSS,
un
mélange
de
gangsters
et
de
commerçants
du
marché
noir,
de
chômeurs
espions
du KGB et de pirates du Parti communiste
Le
système
bancaire
russe
est
au
centre
du
pillage.
Comme
il
n'y
a
pas
de
contrôles
réglementaires
sur
la
société,
même
les
criminels
sont
autorisés
à
posséder
des
banques.
De
plus,
il
n'y
a
pas
de
lois
de
blanchiment
d'argent,
d’organismes
de
réglementation,
ou
d'assurance
en
faveur
des
déposants.
La
Banque
centrale
de
Russie
est
notoirement
laxiste
dans
l'exercice
de
contrôle
sur
le
système
financier
naissant
de
la
nation
-
un
point
que
les
responsables
centraux
du
système
bancaire
russe
reconnaissent
volontiers.
Le
13
septembre
dernier
(1995),
lors
d'une
réunion
à
Moscou
avec
Jonathan
WINER,
envoyé
par
le
Département
d'Etat,
Viktor
MELNIKOV,
directeur
de
la
Banque
centrale
pour
le
contrôle
des
changes,
a
"exprimé
sa
grande
préoccupation
au
sujet
de
l'état
du
système
bancaire
russe,
citant
des
estimations
selon
lesquelles
50
à
80
pour
cent
des
banques
russes
étaient
sous
le
contrôle
de
la
criminalité
organisée
",
en
accord
avec
un
câble
du
département
d'Etat
obtenu
par
New
York.
MELNIKOV
a
également
averti
que
«
beaucoup
de
cet
argent
[USD
importés]
était
utilisé
à
des
fins
illégales,
y
compris le trafic de stupéfiants» et trafic de devises.
Au
départ,
la
Mafia
utilisait
les
banques
russes
juste
pour
déposer
leur
argent.
Puis
ils
ont
commencé
à
«
acheter
les
banques,
pour
savoir
qui
a
de
grands
dépôts
de
sorte
qu'ils
savaient
qui
kidnapper
»,
dit
Jack
BLUM,
un
avocat
de
Washington
qui
a
dirigé
des
enquêtes
du
Sénat
dans
le
blanchiment
des
capitaux
à
la
fin
des
années
quatre
vingt.
Les
banques
russes
ont
d'énormes
dépôts
de
narco-dollars
en
provenance
d'Amérique
du
Sud,
qu’elles
convertissent
en
roubles,
puis
à
nouveau
en
dollars
grâce
à
des
banques
européennes
et
américaines.
En
substance, le système bancaire russe est devenu une machine à laver géante.
«
Il
est
très
difficile
de
dire
à
partir
de
l'extérieur
ce
qu’une
transaction
[avec
une
banque
russe]
signifie
vraiment
»,
dit
WINER
du
Département
d'Etat.
«
Il
n'y
a
pas
beaucoup
de
documents
publics.
Vous
ne
pouvez
pas
aller
à
la
SEC
pour
regarder
un
bilan
pour
une
entreprise
russe
la
comme
cela
se
fait
aux
États-Unis.
Vous
ne
pouvez
pas
aller
vers
un
régulateur
bancaire
et
[savoir]
quels
types
de
prêts
ont
été
faits,
quelle
est
la
source
sous-jacente
du
capital, ou obtenir la réponse à toutes autres questions clés, et encore moins savoir qui sont leurs clients ».
«
Ce
sont
des
questions
qui
préoccupent
la
Banque
centrale
de
Russie
»,
dit
WINER.
«
Ce
sont
des
questions
pour
lesquelles l'Association russe des banquiers est préoccupée, parce qu'elles sont liées à l'assassinat de banquiers ».
Plus
d'une
douzaine
de
banquiers
russes
ont
été
tués
depuis
1994
(article
de
01.1996)
–
l’un
d’eux
pour
le
simple
refus
d'un
prêt.
Beaucoup
d'autres
ont
été
menacés.
Le
surintendant
adjoint
d'Etat
du
Département
bancaire
de
New
York,
Robert
H.
McCORMICK,
dit
qu'il
a
entendu
des
histoires
d'examinateurs
bancaires
russes
pourchassés
dans une raffale de coups de feu.
«
C’est
très
effrayant
»,
dit
Dan
GELBER
chef
minoritaire
conseil
du
Sous-comité
sénatorial
sur
les
enquêtes,
qui
a
tenu
des
audiences
sur
la
criminalité
russe.
«
Qu’est-ce
que
vous
faites
avec
une
banque
qui
de
haut
en
bas
n’est
pas honnête? Je veux dire, qui crée toujours une situation où il n'y a pas de remède » ?
Beaucoup
de
russes
avisés
ont
embauché
des
gestionnaires
de
fonds
sophistiqués
et
des
avocats
internationaux
pour
déplacer
leur
argent
sale.
De
plus
en
plus,
ils
ont
acheté
des
entreprises
européennes
ayant
des
antécédents
dans
l'activité
bancaire
légitime
et
ensuite
les
ont
utilisées
comme
canaux
pour
passer
des
fonds
illicites
dans
le
système
bancaire
international.
Plus
inquiétant,
ils
ont
acquis
un
contrôle
caché
de
banques
en
Autriche,
en
Allemagne,
en
France,
en
Suisse
et
en
Angleterre,
selon
des
sources
du
bureau
du
U.S.
law-enforcement.
Des
américains
qui
font
des
affaires
en
Russie
ont
dû
faire
face
à
«
un
système
bancaire
qui
est
si
bizarre
et
rudimentaire qu’il est difficile d’y croire ». dit BLUM. « C’est un peu comme l'Est sauvage ».
En
attendant,
le
russe
se
pavane
en
revêtant
en
style
d'années
trente
dans
un
costume
à
la
Capone
et
fait
augmenter
les
prix
sur
le
marché
du
logement
de
luxe,
de
Rio
au
quartier
de
Soho
de
Londres,
achetant
des
propriétés payées en millions de dollars avec des billets mentholés de USD 100.
C’était
qu’une
question
de
temps
avant
que
ces
coupures
de
USD
100
ne
commencent
à
rentrer
à
la
maison
aux
USA, et avec eux le Mir Vorovskoy.
L'Amérique
a
été
un
phare
pour
la
mafia
russe
depuis
l'ère
BREJNEV,
quand
les
gangsters
Jewisch
par
milliers
ont
été
quitté
le
Goulag
et
reçu
un
visa
pour
émigrer
aux
États-Unis
en
vertu
du
statut
de
réfugié.
Un
des
plus
grands
était
Marat
BALAGULA,
un
marketeur
noir
intelligent
originaire
d'Odessa
qui
a
fait
un
art
de
l’évasion
fiscale
et
de
se
soustraire
à
la
taxe
d’Etat
et
fédérale
sur
l'essence
en
passant
par
une
chaîne
de
sociétés
fictives.
«
Marat
a
dit
qu'il
a
lu
à
propos
de
capitalim,
et
qu’il
savait
qu'il
pouvait
bien
faire
ici
»,
a
dit
Robert
EISENBERG,
repenti
et
conseiller
de
BALAGULA
et
un
avocat
de
New
York
qui
a
témoigné
plus
tard
devant
un
tribunal
fédéral
contre
les
dirigeants
de
Getty
Oil
pour
la
mise
en
place
de
systèmes
de
contrebande
d'essence
avec
des
gangsters
russes.
(En
1991,
Getty
basée
à
Long
Island
est
devenue
la
première
société
pétrolière
dans
l'histoire
récente
à
être
condamnée
pour
la
contrebande
d’essence).
«
BALAGULA
a
dit
qu'il
était
venu
ici
parce
qu'il
détestait
les
langues
européennes. Il a que l’allemand l’écorchait ».
Au
milieu
des
années
quatre-vingt,
des
centaines
de
millions
de
dollars
d'argent
illicite
de
contrebande
russe
circulaient
dans
le
système
bancaire
américain,
où
il
a
été
blanchi
et
utilisé
pour
acquérir
des
entreprises
légitimes.
Marvin
E.
KRAMER,
un
avocat
de
Brooklyn
était
l’intermédiaire
qui
a
aidé
les
Mafieux
russes
à
échapper
au
paiement
de
milliards
de
dollars
d’impôts
du
réseau
de
contrebande
d’essence
des
années
quatre-vingts,
jusque
dans
les
années
quatre-vingt-dix.
Des
murs
entiers
de
son
Etude
sur
l'avenue
U,
près
de
Coney
Island,
ont
été
plaquardés
avec
de
documents
administratifs
représentant
des
sociétés
fictives;
Des
sociétés
offertes,
que
la
Mafia
russe
achetait
et
utilisait
pour
mettre
en
place
les
maillons
de
la
chaîne
qui
permettaient
d’éviter
de
payer
les
taxes
sur
le
gaz
et
l’essence
vendus.
À
la
même
époque,
KRAMER
travaillait
aussi
pour
un
certain
nombre
d'entreprises
légitimes,
dont
le
prometteur
fabricant
de
boisson
SNAPPLE;
les
contrebandiers
russes
rencontraient
les
cadres
de
SNAPPLE
dans
le
bureau
de
KRAMER,
où
ils
étaient
sous
surveillance
d’une
task
force
de
l'État
fédéral
pour
la
contrebande
d’essence.
«
Chaque
fois
que
je
suis
allé
là-bas,
je
croisais
des
gens
de
SNAPPLE
-
vous
savez,
des
grands
pontes,
des
propriétaires
ou
des
directeurs
»,
explique
une
source,
un
responsable
de
la
‘law-enforcement’
qui
a
travaillé
sur
le
cas.
«
Et
ils
étaient
toujours
là
avec
ces
Russes".
On
ignore
si
les
Russes
ont
fini
par
investir
dans
cette
entreprise
privée.
(Ouaker
Oats
a
racheté
plus
tard
en
1994
SNAPPLE
pour
1,7
milliards
de
dollars,
après
quoi
la
marque
a
rapidement
sombré),
mais
il
est
peu
probable
que
les
dirigeants
de
SNAPPLE
aient
eu
c
onnaissance q
ue
l'inves
tiss
ement dans l
eur
soci
é
té proven
ait d’
a
rgent sale.
L
a
banque
de
choix
d
es
contr
eba
n
diers
rus
ses
était
la
Re
public
National
Bank
of
New
York
[SAFRA],
dont
les
clients
de
comptes
suspects
ont
été
cités
à
comparaître
par
des
fonctionnaires
fédéraux
à
la
fin
des
années
quatre-vingt.
BALAGULA
et
des
dizaines
d'autres
Russes
-
ceux
qui
n'avaient
pas
été
tués
dans
des
guerres
de
clans
-
ont
ensuite
été
reconnus
coupables
de
contrebande
d’essence.
KRAMER
quant
à
lui
a
échappé
aux
poursuites,
témoignant
pendant
six
heures
devant
un
Grand
Jury
de
Long
Island
sur
les
contrebandiers,
contre
un
accord
d'immunité.
«
Les
grands
jurés
voulaient
le
pendre
»,
a
dit
la
source.
«
Il
est
sorti
dans
une
longue
limousine,
garée
juste en face de la fenêtre ».
Les
poursuites
contre
les
contrebandiers
n’ont
été
qu'un
revers
temporaire.
Longtemps
envieux
de
leurs
cousins
juifs
dans
le
crime,
la
VOROVSKOI
MIR
a
envoyé
Vyacheslav
IVANKOV
à
Brighton
Beach
en
1992.
IVANKOV
était
un
vory
ou
parrain,
et
l'un
des
gangsters
les
plus
redoutés
en
Russie;
une
fois
à
New
York,
IVANKOV
a
rapidement
musclé
l’empire
de
la
Mafia
juive
russe,
reprenant
les
activités
d’extorsion
par
racket
et
son
trafic
lucratif
de
stupéfiants.
Il
a
formé
des
«
brigades
de
combat
»
dirigées
par
un
officier
de
l'ex-KGB
pour
recueillir
le
tribut
des
entreprises
légitimes
dans
le
monde
entier,
arbitrarait
les
différends
entre
les
hommes
d'affaires
russes,
et
les
meurtres
de
mafieux
rivaux.
Il
a
forgé
des
alliances
avec
d'autres
gangs
russes
à
travers
l'Amérique
du
Nord
et
mis
en
place
une
société
de
façade
à
New
York,
a
appelée
Slavic
Inc.,
pour
blanchir
l'argent
de
la
drogue,
tandis
que
son
fils
Eduard
basé
à
Vienne
«
mène
un
large
éventail
d'opérations
financières
et
bancaires
dans
tout
le
centre
et
Europe
de
l'Ouest
(y
compris
l'Angleterre)
dans
le
but
de
blanchir
les
produits
d'activités
illégales
d’IVANKOV
»,
selon une attestation du FBI obtenue par New York.
Ironiquement,
ce
fut
une
banque
russe
qui
a
conduit
à
la
chute
d’IVANKOV.
A
l'automne
1994,
la
Banque
CHARA
à
Moscou
a
fait
faillite,
et
les
déposants
ont
perdu
plus
de
30
millions
de
dollars.
Quelques
3,5
millions
de
dollars
avaient
été
investis
dans
SUMMIT
International,
une
société
d'investissement
de
New
York
mise
en
place
par
deux
russes
membres
du
Conseil
d’administration
de
CHARA.
Peu
après
l'effondrement
de
la
banque,
le
président
de
CHARA,
Vladimir
RACHUK,
a
été
assassiné
par
des
assaillants
inconnus
à
Moscou.
Au
printemps
dernier
(1995),
son
successeur,
Roustam
SADYKOV,
s’en
envolé
pour
New
York
pour
exiger
des
administrateurs
de
SUMMIT
que
les
placements
perdus
dans
CHARA
soient
restitués.
Lorsque
les
administrateurs
de
SUMMIT
ont
refusé,
SADYKOV
aurait
demandé
à
IVANKOV
de
récupérer
la
dette.
Le
mois
suivant,
IVANKOV
et
deux
hommes
de
main
se
sont
rendus
dans
les
bureaux
de
Wall
Street
de
SUMMIT.
Les
propriétaires
de
SUMMIT
et
d'anciens
dirigeants
de
CHARA,
Alexander
VOLKOV
et
Vladimir
VOLOSHIN,
ont
fui
terrifiés
et
ont
fini
par
informer
le
FBI
des
menaces
d’IVANKOV.
Les
deux
hommes
ont
été
plus
tard
kidnappés
sous
la
menace
d’armes
au
bar
de
l'hôtel
Hilton
à
Manhattan.
Ils
ont
été
contraints
de
signer
un
contrat
promettant
de
payer
à
l'un
des
associés
d’IVANKOV
3,5
millions USD. Pour faire passer le message, le père de l'un des hommes a été abattu à Moscou.
Tôt
le
matin
du
8
Juin
(1995),
le
FBI
tira
du
lit
IVANKOV
surpris
avec
sa
maîtresse
à
Brighton
Beach
et
l'a
accusé
d'extorsion.
Alors
qu’il
était
conduit
dans
les
bâtiments
du
FBI,
IVANKOV
a
provoqué
les
journalistes
en
leur
donnant
un
coup
de
pied
et
en
leur
crachant
au
visage.
«
Qu'ils
me
mettre
sur
le
billot
–
qu’on
me
crucifie
sur
une
croix,
a
écrit le VORY plus tard un journal de Moscow Je suis un dur. Je vais survivre ».
Dans
un
sens,
IVANKOV
a
survécu.
Le
colosse
du
blanchiment
d’argent
qu’il
a
aidé
à
établir
fait
circuler
maintenant
des
dizaines
de
millions
de
dollars
par
an
dans
la
région
de
New
York,
selon
des
sources
du
‘law
enforcement’,
qui
sont
plus
qu’un
peu
inquiets.
«
Chaque
fois
que
de
l’argent
sale
peut
trouver
son
chemin
dans
le
système
financier
des
Etats-Unis,
il
présente
un
risque
pour
nous
»,
dit
Jerry
ROWE,
directeur
de
l'IRS
chef
du
bureau
des
stupéfiants
et
du
blanchiment
d’argent.
«
Ça
peut,
en
fait,
donner
l’occasion
aux
criminels
d'opérer
dans
par
un
canal
légitime,
que
ce
soit
dans
l'arène
politique
ou
pour
l'achat
d'une
entreprise.
Je
veux
dire,
nous
pourrions
nous
retrouver
d’une
certaine
façon
avec
des
entreprises
qui
soutiendraient
des
candidats
politiques
qu'ils
considéreraient pouvoir les aider d'une manière ou d'une autre ».
Un
enquêteur
du
Département
d’Etat
ne
pouvait
pas
croire
que
les
responsables
n’avaient
rien
sur
les
ventes de dollars
«
Pour
nous,
c’était
une
gifle
au
visage
de
Cindy
Crawford
»,
dit-il.
«
J’ai
dit,
mon
Dieu
n’y
a-t-il
pas
quelqu'un
de
curieux
de
savoir
comment
ce
cauchemar est arrivé là »
Parmi
les
p
erson
nes
inculpées
avec
IVANKOV
a
été
l'un
de
ses
associés
de
Higt
rang.
Yakov
VOLOVNIK.
Le
beau-père
de
VOLOVNIK
Roman
KAPLAN,
propriétaire
du
restaurant
russe
SAMOVAR,
un
repaire
connu
de
la
Mafia
russe
dans
le
centre
qui
a
également
été
nommé
dans
l’attestation
du
FBI
comme
une
base
de
choix
pour
les
extorsions
d’IVANKOV.
Et
KAPLAN
-
ainsi
que
le
propriétaire
du
National
Restaurant
à
Brooklyn,
un
autre
lieu
de
rencontre
de
la
Mafia
-
est
membre
du
Conseil
consultatif
de
Russie,
un
comité
essentiellement
honorifique
créé
en
Octobre
dernier
(1995)
par
le
procureur
du
district
de
Brooklyn
Charles
I.
HYNES.
«
Les
propriétaires
des
restaurants
sont
des
personnes
décentes,
mais
la
Mafia
russe
squatte
les
lieux",
dit
Alexandre
GRANT,
rédacteur
en
chef
du
NRS
russe
Daily
à
Brooklyn.
«
Ce
sont
de
bons
endroits
pour
manger,
mais
HYNES
ne
doit
pas
être
associé avec eux. Ça envoie un mauvais message à la communauté russo-américaine ».
HYNES
a
également
tendu
la
main
à
la
communauté
russe
pour
ses
contributions
de
campagne.
Un
des
membres
des
deux
commissions
des
finances
et
du
Comité
dirigeant
de
sa
campagne
était
Barry
SLOTRICK,
un
avocat
flamboyant
qui
représente
également
un
véritable
catalogue
de
la
mafia
russe
locale,
y
compris
IVANKOV
et
BALAGULA.
HYNES,
qui
a
été
critiqué
dans
le
passé
par
les
fonctionnaires
fédéraux
pour
ne
pas
prendre
le
crime
organisé
russe dans sa juridiction au sérieux, a refusé de commenter.
DANS
LE
SECTEUR
BANCAIRE,
LA
RÉPUTATION
EST
TOUT,
donc
lorsque
les
agents
du
Bureau
des
enquêtes
criminelles
du
Département
bancaire
de
l'Etat
de
New
York
ont
appris
il
y
a
deux
ans
que
la
Republic
National
Bank
vendait
des
dizaines
de
milliards
de
dollars
la
devise
de
la
monnaie
fédérale
à
plus
de
50
banques
russes
corrompues,
ils
se
sont
alarmés.
«
Cela
nous
a
posé
interpellés:
S'il
y
a
des
raisons
légitimes
-
et
il
peut
très
bien
en
être
ainsi
–
pour
que
cet
argent
soit
allé
à
la
Russie,
pourquoi
a-t-il
été
envoyé
à
des
entités
qui
ont
été
déterminées,
à
juste
titre
ou
à
tort,
et
je
crois
à
juste
titre,
comme
étant
contrôlées
par
le
crime
organisé?
»
dit
une
source
proche
de
l'enquête
du
Département
bancaire.
«
Ça
n’a
aucun
sens
pour
moi.
L'analogie
que
je
l'utilise
toujours
est
que
ce
serait
comme
envoyer
de
l'argent
à
[John
Totti]
Bergen
Hunt
and
Fish
Club.
Pourquoi
faisons
nous cela ? »
Les
responsables
du
système
bancaire
de
l'Etat
étaient
si
préoccupés
par
les
conclusions
du
Bureau
des
enquêtes
criminelles,
dit
la
source
qu’ils
ont
exhorté
les
organismes
fédéraux
d’examiner
les
billets
des
transactions
opérées
par
la
Republic
National
Bank
avec
la
Russie.
Mais
«
de
toute
la
ligne
»
du
FBI
à
la
CIA,
«fondamentalement,
la
réponse
que
nous
recevions
était,
«
Ouais,
on
dirait
que
nous
avons
un
problème
potentiel
ici,
mais
vous
savez quoi ? Ce n'est pas notre problème ».
«
Pour
nous,
c’était
comme
une
gifle
au
visage
de
Cindy
Crawford
!
Je
veux
dire,
c’était
là.
Et
je
l'ai
dit
«
Bon
sang,
il
n’y a pas quelqu'un de curieux de savoir comment ce cauchemar est arrivé là ? »
Si
le
‘law
enforcement’
américain
était
lent
à
admettre
les
faits,
les
Russes
savaient
certainement
ce
qui
se
passait.
Lors
de
la
conférence
de
septembre
1994,
la
question
a
été
posée
à
un
général
russe
de
savoir
pourquoi
les
banques
russes
achetaient
des
milliards
de
dollars
en
monnaie
des
Etats-Unis.
Selon
un
participant
à
la
réunion,
il
a
répondu
en
riant
:
«
Oh,
c'est
le
blanchiment
des
capitaux
».
Ensuite
il
est
parti.
«
Hé,
nous
avons
été
escroqués
dans notre pays, l'argent a transité pour être blanchi, et il rentre à nouveau ».
Les
responsables
du
Département
d'Etat
disent
que
le
blanchiment
d'argent
fonctionne
de
la
manière
suivante:
les
actifs
russes,
comme
le
pétrole,
sont
volés
par
des
figures
de
la
pègre
ou
les
directeurs
d'usine
corrompus,
et
ils
sont
vendus
sur
le
marché
au
comptant
à
Rotterdam.
Les
revenus
transitent
par
des
sociétés
écran
sur
le
Coninent
et
sont
déposés
dans
les
banques
de
Londres.
Les
gangsters
passer
une
commande
pour,
disons,
40
millions
de
dollars
en
monnaie
des
Etats-Unis
par
une
banque
à
Moscou.
La
banque
londonnienne
vire
le
montant
à
la
Républic
National
Bank,
en
plaçant
un
ordre
d'achat
pour
l'argent.
Républic
achète
la
monnaie
à
la
Réserve
fédérale
de
New
York.
En
même
temps,
la
Républic
reçoit
un
virement
bancaire
pour
le
même
compte,
de
la
banque
de
Londres.
République
empoche
une
commission
et
envoie
les
fonds
de
New
York
à
Moscou.
Ils
sont
utilisés
par
le
mafieux
pour
acheter
des
stupéfiants
ou
des
villas,
ou
pour
financer
des
campagnes
politiques.
Les
contacts
de
la
Republic
National
Bank
se
font
avec
les
banques
correspondantes
à
Londres
et
à
Moscou,
et
pas
nécessairement
avec
les
clients
de
ces
banques.
En
ce
qui
concerne
la
Republic,
s'il
y
a
un
problème
avec
le
client,
c’est
à
la
banque
de
Londres
ou
de
Moscou
de
l'avertir.
«
Tout
ce
qui
incombe
à
la
banque
américainec,
c’est
de
s’assurer
que
sur
l'autre
rive
la
banque
a
été
dûment
constituée
et
reconnue
par
la
banque
centrale
de
ce
pays
»,
dit
la
source
du
Département
de
contrôle
des
banques
de
l’État
de
New
York.
«
Pour
moi,
en
du
point
de
vue
de
quelqu'un
qui
a
été
dans
la
‘law
enforcement’
toute
ma
vie,
je
pense
que
nous
pourrions
avoir
une
certaine
cécité
délibérée volontaire, que nous détournons les yeux pour ne pas voir. Je pense que oui. Puis-je le prouver ? Non ».
Dans
tous
les
cas,
la
question
est
sans
objet.
Le
Département
d'Etat
des
banques
de
New
York
n'a
pas
compétence
sur
la
Republic
National
Bank,
parce
qu'elle
est
une
banque
à
charte
fédérale
régie
par
le
contrôleur
de
la monnaie.du Trésor.
Officiellement,
et
la
Réserve
fédérale
soutiennent
la
vente
de
dollars
américains
aux
banques
russes,
en
disant
que
les
forces
du
marché
et
la
géopolitique
–
et
non
pas
les
priorités
de
la
‘law
enforcement’
–
devraient
conduire
le
commerce.
Une
réunion
de
haut
niveau
des
responsables
de
la
Fed
et
du
Trésor
a
été
convoquée
à
Washington
l'année
dernière
(1995),
spécialement
pour
discuter
des
énormes
ventes
en
dollars
faites
par
la
Republic
National
Bank
à
la
Russie.
Les
responsables
de
la
Fed
ont
défendu
le
commerce,
en
disant
plutôt
que
par
le
biais
de
prêts
directs,
c’était
le
meilleur
moyen
de
soutenir
le
rouble
affaissé
et
d’aider
la
Russie
à
entrer
sur
le
marché
libre
mondial,
selon
un
participant.
(En
outre,
la
Fed
soutient
que
le
Trésor
américain
gagne
15
milliards
de
dollars
par
an
des
ventes
de
dollars
à
l'étranger,
la
différence
entre
les
4
cents
qu'il
en
coûte
pour
imprimer
le
billet
de
cent
dollars
et
le
reste
de
la
valeur
nominale.
C’est
empoché
jusqu'à
ce
le
billet
soit
racheté,
ce
qui
dans
de
nombreux
cas
ne
se
fera
jamais.
«
C’est
est
un
prêt
sans
intérêt
aux
États-Unis
»,
dit
Edgar
FEIGE,
professeur
d'économie
à
l’Université
du Wisconsin, Consultant pour la Fed).
Quand
un
fonctionnaire
lors
de
la
réunion
a
suggéré
que
la
Republic
pourrait
faire
des
affaires
avec
les
banques
contrôlées
par
le
crime
organisé,
un
autre
a
vigoureusement
défendu
la
Republic
National
Bank,
en
disant
qu’un
énorme travail de vérifications préalables était fait pour s’assurer que les banques russes opéraient légitimement.
«
Et
ce
qui
est
en
soi
est
un
peu
risible",
dit
le
participant.
«
Il
n'y
a
aucun
moyen
possible
pour
quiconque
d'effectuer
une
vérification
diligente
sur
une
banque
russe.
Il
y
avait
là
des
gens
de
la
Fed
qui
n’avaient
aucun
bon
sens ».
La
dissidence
touché
tous
les
contrôleurs
du
bureau
de
contrôle
de
la
monnaie.
Lorsqu'un
haut
fonctionnaire
a
été
questionné
sur
le
commerce
du
dollar
par
la
Republic
National
Bank,
il
a
répondu.
«
Ce
que
je
comprends,
c’est
qu'ils
ont
aidé
les
activités
du
crime
organisé
de
l'ex-Union
soviétique
à
travers
leurs
relations
de
soi-disant
banque
correspondante ».
En
effet,
New
York
a
appris
qu'un
groupe
de
travail
fédéral
interinstitutions
sur
la
criminalité
économique
a
fait
une
conclusion
préliminaire
selon
laquelle
le
commerce
du
dollar
de
la
Republic
avec
la
Russie
est
compatible
avec
le
blanchiment
des
capitaux,
selon
une
source
du
contrôle
des
devises
et
un
autre
enquêteur
qui
avait
la
connaissance
des
activités
de
la
Republic.
Les
ébauches
de
documents
de
travail
préparés
par
les
analystes
de
groupe
de
travail
ont
confirmé
cette
conclusion,
mais
les
accusations
ont
été
«
tempérées
sensiblement
»
dans
les
versions finales qui ont été adressées aux décideurs politiques de haut niveau, dit le fonctionnaire.
New
York:
«
Avez-vous
obtenu
un
quelconque
mot
sur
des
rapports
de
travail
qui
ont
accusé
Republic
de
blanchiment d'argent et de travail avec le crime organisé russe? »
Contrôleur de l'agent de change:
« Non formulé de cette façon. Non »
New York
: « Comment l’ont-ils exprimé ?»
Les
Contrôleur
du
bureau
des
changes:
«
Eh
bien,
ce
qu'ils
ont
fait
est
:
Ils
ont
indiqué
que
le
volume
de
nouvelle
monnaie
qui
était
transférée
hors
de
la
Republic
National
Bank
en
Russie
était
au-delà
de
ce
qui
est
nécessaire
pour
soutenir
l'utilisation
normale
de
dollars
américains
dans
l'ex-Union
soviétique,
et
une
nouvelle
étude
doit
être
faite
quant
à
l'utilisation
de
ces
fonds
actuels.
Mais
les
personnes
qui
sont
en
charge
de
la
recherche
de
tout
ce
qui
touche
à
cette
situation,
en
fait,
ont
eu
pour
habitude
de
soutenir
le
marché
noir
et
le
crime
organisé.
Mais
bien
sûr
cela n'apparaît pas dans le rapport final qui a été soumis aux décideurs ».
Jusqu'à
présent,
la
seule
mesure
prise
en
ce
qui
concerne
le
contrôle
des
banques
par
la
Mafia
russe,
est
venu
au
niveau
de
l'Etat.
«
Nous
avons
franchement
eu
un
certain
nombre
de
démonstration
d'intérêt
des
institutions
bancaires
russes
»,
dit
Robert
H.
McCORMICK,
qui
dirige
la
division
banques
commerciales
étrangères
au
Département
d'Etat
de
New
York.
Cependant,
McCormick
dit,
«
il
y
a
tout
un
pot-pourri
de
problèmes
liés
aux
banques
russes,
[y
compris]
les
activités
de
blanchiment
d’argent
et
les
connexions
avec
la
pègre.
Nous
déconseillons généralement aux banques russes de demander une licence ou des licenses d’agences ».
En
raison
des
normes
d’octroi
de
licences
d’Etat
et
fédérales
strictes,
seules
quatre
banques
russes
ont
demandé
le
statut
de
bureau-représentatif
à
New
York,
ce
qui
leur
permettrait
de
faire
un
travail
de
relations
publiques,
mais
qui
ne
permet
pas
de
fonctionner
comme
une
banque:
d'autres
banques
russes
ont
fait
marche
arrière,
après
qu’elles
ont
appris
qu’elles
seraient
soumises
à
une
enquête
rigoureuse
de
l'Etat
et
des
membres
du
Conseil
d’Administration
de
la
Fed.
«
Nous
devons
être
préoccupés
par
la
compétence
des
gens
qui
dirigent
une
banque,
leur
expérience,
leurs
antécédents
»,
dit
McCORMICK.
«
Et
parfois,
quand
les
vérifications
sont
trop
brèves,
les
nouvelles ne sont pas bonnes ».
En
1992,
la
STOLICHNY
Bank,
l'une
des
cinq
plus
grandes
institutions
financières
privées
russes
et
principal
bénéficiaire
des
transferts
de
fonds
de
la
Republic
National
Bank,
a
rencontré
des
responsables
officiels
du
système
bancaire
pour
se
renseigner
sur
leur
charte.
Après
avoir
été
découragés,
ils
n'ont
jamais
transmis
leur
demande
d’adhésion.
La
STOLICHNY
est
identifié
dans
un
rapport
de
la
CIA
classé,
comme
un
front
pour
le
crime
organisé:
L’hebodmadaire
autrichien
respecté
Wirtschafts
Woche
a
cité
les
dossiers
d’enquêtes
de
police
sur
le
propriétaire
de
la
STOLICHNY,
Alexander
SMOLENSKY,
désigné
comme
un
trafiquant
de
drogue
international
dans
le
peloton
de
tête
de
la
Mafia
russe.
Deux
autres
banques
qui
ont
acheté
du
cash
à
la
Republic
National
Bank
seraient
liées
à
la
Mafia
–
INKOMBANK
et
PROMSTROY
–
et
elles
ont-elles
aussi
présenté
des
demandes
d’adhésion.
La
demande
de
license
de
PROMSTROY
pour
ouvrir
un
bureau
de
représentation
a
été
approuvée
par
le
département
bancaire
de
l'État
en
juin
(1995),
mais
est
en
suspens
à
la
Fed.
La
demande
du
24
avril
(1995)
de
INKOMBANK
est
en
suspend
dans
les
deux
organismes.
«
Pourquoi
est-ce
qu'il
ya
si
peu
de
banques
russes
qui
opèrent
à
New
York
?
»
Demande
la
source
du
bureau
de
serveillance
bancaire.
«
La
principale
raison
est
qu'aucune
d'entre
elles
ne
sont de confiance ».
MALGRÉ
TOUS
LES
ENQUÊTES
et
toutes
les
réunions
de
haut
niveau
et
les
conférences
internationales
qui
semblent
impliquer
la
Republic
National
Bank
of
New
York,
l’Agent
conformité
Richard
ANNICHARICO
insiste
sur
le
fait
que
la
banque
n’a
jamais
été
officiellement
accusée
de
vendre
des
dollars
à
une
banque
contrôlée
par
la
Mafia
russe. « Non, je n’en ai jamais entendu parler », dit-il.
« Mais l'insinuation est là parce que nous vendons à la Russie. Mais alors quoi ? »
Interrogé
sur
un
récent
rapport
de
la
CIA
qui
parle
des
dix
plus
grandes
banques
russes
-
parmi
lesquels
de
nombreux
clients
de
la
Republic
National
Bank
-
qui
sont
actifs
dans
le
crime
organisé,
ANNICHARICO
a
répondu:
«
Nous
avons
regardé
cela,
et
nous
avons
stoppé
nos
affaires
avec
certains
d’entre
elles
à
la
suite
de
cette
constatation
».
En
fait,
ANNICHARICO
dit,
la
Republic
aurait
complètement
mis
à
terre
le
commerce
du
dollar
si
les
fonctionnaires
fédéraux
avaient
démontré
les
preuves
tangibles
que
les
cliens
russes
de
la
banque
étaient
corrompus.
«
Croyez-moi,
j’aurais
voulu
qu’ils
le
fassent
»
dit-il.
«
Mais
vous
avez
une
grande
partie
du
gouvernement
améri
cain
qu
i
pense
que
c’est
génial
!
Vous
avez
certaines
des
personnes
du
bureau
de
la
‘law-enforcement’
en
Ontario
qui
sont
négatifs
sur
le
sujet.
Donc,
vous
avez
une
double
vision
du
problème ».
De
nombreux
représentants
du
bureau
de
la
‘law-enforcement’
disent
qu'ils
ne
sont
pas
surpris
que
la
Republic
soit
impliquée
dans
une
telle
controverse.
«
Republic
a
un
passé
mouvementé
»,
dit
la
source
du
Département
d’État
de
New
York
pour
les
affaires
bancaires.
« Ils ont été un sujet de suspicion au fil des ans »...
Les
gens
ont
en
quelque
sorte
souri
quand
ils
ont
entendu
le
nom
de
Republic
National
Bank
liée
aux
banques
contrôlée
par
la
Mafia
en Russie »
Survolez
le
chiffre
de
chaque
étape
pour
avoir
accès
à
la
légende