L’attentat-suicide
du
8
mai
2002
a
eu
lieu
à
KARACHI,
dans
la
province
du
Sind
au
Pakistan
et
a
provoqué
la
mort
de
14
personnes,
dont
11
employés
français
de
la
Direction
des
constructions
navales
(
DCN
).
Le
bus
militaire
qui
les
transportait
a
été
pulvérisé
devant
l’hôtel
Sheraton
de
Karachi par un kamikaze au volant d’un faux taxi.
Les
juges
français
chargés
de
l’affaire
privilégient
l’hypothèse
de
représailles
à
l'encontre
de
la
France,
organisées
par
une
partie
des
services
secrets
pakistanais.
Le
sujet
même
de
ces
représailles
est
encore
soumis
à
débat,
bien
que
la
connaissance
de
l’escroquerie
des
royalties
FERRAYÉ permette de suggérer la réelle cause de cet attentat.
Il
est
7
heures
45
du
matin,
un
autocar
de
la
marine
pakistanaise
avec
à
son
bord
le
chauffeur
et
un
gunman
(un
militaire
pakistanais
armé)
doit
emmener
23
ouvriers
français
à
la
base
navale,
sur
le
chantier
des
sous-marins
Agosta
90B
vendus
par
la
France.
Les
employés
de
la
DCN
sont
dans
des
hôtels
différents.
Alors
que
cinq
personnes
embarquent
de
l’hôtel
Sheraton,
un
kamikaze
lance
sa
Toyota
Corolla
rouge
hors
d’âge,
remplie
d’explosifs,
contre
le
bus.
Les
deux
gardes
armés
n’ont
pas
le
temps
de
réagir.
L’autocar
et
la
voiture
sont
pulvérisés.
Cette
attaque
fait
14
morts et 12 blessés.
Entre
octobre
2009
et
mars
2010,
une
mission
d’information
de
l’Assemblée
nationale
examine
les
circonstances
entourant
l’attentat.
Dans
son
rapport,
elle
«
regrette
le
refus
du
Gouvernement
de
lui communiquer toute source documentaire de première main »
.
Dans
le
cadre
du
contrat
de
vente
des
sous-marins
Agosta
90B,
des
commissions
ont
été
versées
par
la
France
à
certains
intermédiaires
qui
les
transféraient
ensuite
sur
les
comptes
de
politiques
ou
généraux
pakistanais.
Ces
méthodes
étaient
courantes
dans
l’industrie
de
l’armement
et
autorisées
par
la
loi
française
jusqu’en
2000.
Dans
ce
contrat,
85
%
des
commissions ont été versées en 1994.
En
1995,
Jacques
Chirac
est
élu
président
de
la
République
et
ordonne
l’arrêt
du
versement
des
commissions,
dans
ce
contrat
comme
dans
celui
de
frégates
vendues
à
l’Arabie
saoudite.
Il
soupçonne
que
celles-ci
aient
donné
lieu
à
des
rétro-commissions
,
c’est-à-dire
de
l’argent
qui
revient
en
France,
utilisées
par
son
adversaire,
le
Premier
ministre
Édouard
Balladur,
pour
financer
sa campagne électorale.
Que
l’attentat-suicide
du
8
mai
2002
à
KARACHI
soit
liés
aux
sous-marins
Agosta
90B
vendus
par
la
France,
ne
fait
aucun
doute.
Le
rapport
«
Nautilus
»
de
Claude
THEVENET,
du
11
septembre
2002,
conclut
que
l’attentat
est
lié
à
l'arrêt
du
versement
des
commissions.
Ce
rapport,
supposé
rester
confidentiel,
est
saisi
par
les
juges
au
printemps
2008,
à
l’occasion
d'une
autre
affaire,
et
transmis
au
juge
Marc
TREVIDIC.
Un
autre
document,
rédigé
par
Gérard-Philippe
MENAYAS
(ancien
directeur
financier
de
la
DCNI)
donne
la
même
version,
précisant
que
le
contrat
concédait
des commissions aux intermédiaires à hauteur de 10 % du montant total.
En
mettant
en
évidence
les
liens
de
Marc
BONNANT
et
Ziad
TAKIEDDINE
,
les
Panama-Papers
ouvrent
la
porte
à
une
nouvelle
hypothèse
plausible
qui
met
en
place
plusieurs
pièces
du
puzzle
liées
au
blanchiment
des
royalties
FERRAYÉ
en
faveur
des
membres
du
Gouvernement
français.
En
1994,
lui
et
son
compatriote
Abdulrahman
El-Assir
sont
mandatés
au
dernier
moment
par
la
France
pour
mener
à
bien
les
négociations
pour
deux
importantes
ventes
d'armes
:
l'opération
Sawari
II
avec
l'Arabie
saoudite
portant
sur
la
livraison
de
frégates
et
le
contrat
Agosta
portant
sur
la
vente
de
sous-marins
au
Pakistan
pour
5,4
milliards
de
FF
,
soit
au
cours
de
l’époque,
à
quelque 9.5 % du PIB du Pakistan... pour trois malheureux sous-marins...
Nouvelle hypothèse
La
déraison
d’un
tel
contrat
dans
une
période
au
cours
de
laquel
le
Gouvernement
français
de
François
MITTERRAND,
puis
de
Jacques
CHIRAC
s’activait
à
escroquer
et
blanchir
des
centaines
de milliards de dollars, autorise à imaginer une nouvelle hypothèse.
Quel
Gouvernement
responsable
serait
assez
fou
pour
investir
près
de
10
%
de
son
budget
de
fonctionnement
pour
financer
trois
sous-marins,
alors
qu’il
n’a
pas
les
moyens
de
subvenir
au
besoins essentiels de sa population ?
On
est
alors
en
droit
d’imaginer
que
les
membres
du
complot,
le
Gouvernement
français
en
tête,
Ziad
TAKIEDDINE
,
assurément
Marc
BONNANT
et
peut-être
d’autres,
ont
pu
obtenir
la
complicité
du
Gouvernement
Pakistanais
pour
blanchir
les
fonds
escroqués
moyennant
des
commissions
convenues et des rétro-commissions extravagantes qui seraient revenues aux Ministres français.
L’enquête
a
établi
qu’après
l’intervention
de
CHIRAC
pour
ordonner
l’arrêt
du
versement
des
commissions
en
1995,
celles-ci
avaient
repris
par
la
suite.
Ce
n’était
donc
pas
l’objet
de
l’attentat,
mais
peut-être
que
lorsque
les
Pakistanais
ont
eu
conscience
de
la
valeur
de
leur
accord,
basé
une
gigantesque
escroquerie,
ils
ont
pu
vouloir
renégocier
leurs
commissions.
Face
à
un refus, ils auraient pu vouloir donner un avertissement...
Le
18
juin
2009,
les
juges
antiterroristes
Marc
TREVIDIC
et
Yves
JANNIER
expliquent
aux
familles
que
cette
piste
est
«
cruellement
logique
».
Ils
enquêtent
notamment
sur
Ali
Ben
Moussalem,
un
cheikh
saoudien
à
la
tête
d’un
réseau
d’intermédiaires
–
dont
fait
partie
Ziad
TAKIEDDINE
le
Client
de
Me
Marc
BONNANT
.
Cette
version
est
alors
démentie
par
Édouard
BALLADUR
et
qualifiée
de « grotesque » par Nicolas SARKOZY.
CARLYLE
was
created
in
1987,
with
5
million
dollars,
in
the
lounges
of
the
New York luxury hotel of the same name, in favor of a Eskimos' affair.
The
group
vegetated
until
January
1989
at
the
arrival
at
the
head
of
the
man
who
invented
the
Carlyle
system,
Frank
CARLUCCI
Former
Deputy
Director of the CIA.
So
it
is
with
the
fraud
and
the
laundering
of
royalties
from
late
1991,
CARLYLE
Group
benefited
from
a
huge
expansion,
from
NOTHING
to
$
200 billion in 15 years !
Carlyle
is
not
publicly
traded
-
we
understand
why
-
and
therefore
not
required
to
report
to
the
Securities
and
Exchange
Commission
(the
US
commission
to
ensure
the
regularity
of
trading)
the
names
of
associates,
shareholders, not more than the number of their respective shares.
CARLYLE
a
été
créé
en
1987,
avec
5
millions
de
dollars,
dans
les
salons
du
palace
new-yorkais
du
même
nom,
à
la
faveur
d’une
affaire
d’Esquimaux.
Le
groupe
a
végèté
jusqu'en
janvier
1989
lors
de
l'arrivée
à
sa
tête
de
l'homme
qui
inventera
le
système
CARLYLE,
Frank
CARLUCCI
Ancien
directeur adjoint de la CIA.
C’est
donc
avec
l’escroquerie
et
le
blanchiment
des
royalties
à
partir
de
fin
1991
que
CARLYLE
Group
a
bénéficié
d’une
expansion
gigantesque,
passant de RIEN à 200 milliards de dollars en 15 ans !
Carlyle
n’est
pas
coté
en
Bourse
-
on
comprend
pourquoi
-
et
n’est
donc
pas
tenu
de
communiquer
à
la
Securities
and
Exchange
Commission
(la
commission
américaine
chargée
de
veiller
à
la
régularité
des
opérations
boursières)
le
nom
des
associés,
des
actionnaires,
pas
plus
que
le
nombre
de leurs parts respectives.