Clearstream
Worldcorruption.info
Clearstream
L’affaire
Clearstream
est
le
nom
de
deux
affaires
concernant
la
chambre
de
compensation
luxembourgeoise
Clearstream,
depuis
2002,
division
de
la
DEUTSCHE
BÖRSE.
(Partiellement
tiré
de
Wikipédia : Affaire Clearstream)
L’affaire Clearstream 1 (2001-2003)
Consista
en
une
enquête
sur
Clearstream
destinée
à
vérifier
les
faits
rapportés
en
2001-2002
par
le
journaliste
Denis
Robert
dans
ses
livres
Révélation
$
et
La
Boîte
noire
:
l'utilisation
possible
du
système
de
comptes
non
publiés
de
la
chambre
de
compensation
pour
faire
du
blanchiment
d'argent.
(Escroquerie et blanchiment des centaines de milliards des royalties FERRAYÉ)
L’affaire Clearstream 2 (2004-2011)
Consiste
en
une
tentative
de
manipulation
de
la
justice
par
un
petit
groupe
de
politiciens
et
d'industriels,
afin
d'impliquer
dans
le
scandale
des
frégates
de
Taïwan
des
personnalités
innocentes
dans
le
but
de
les
évincer.
(Les
personnalités
“innocentes”
en
question
étaient
pour
une
grande
part
Ministres
français
et
autres
hauts
fonctionnaires
de
l’Etat
français
ayant
des
liens
avec
l’affaire
FERRAYÉ
et
peut-être
pas
si
“innocentes” que ça !
CEDEL International
Avant
de
prendre
le
nom
de
CLEARSTREAM
(courant
limpide)
en
2001
suite
à
la
fusion
avec
DEUTSCHE
BÖRSE,
la
société
alors
100
%
luxembourgeoise,
portait
le
nom
de
CEDEL
International
et
disposait
d’une
succursale
à
Genève
portant
le
N°
de
registre
CH-660.1.615.000-4.
Bien
entendu,
disons
que
par
“mesures
de
discrétion”,
les
autorités
fédérales
suisses
ont
fait
disparaître
quelques
noms
du
registre
du
commerce
précité,
mais
l’extrait
accessible
ICI
(non
exhaustif),
permet
quand
même
d’avoir
une
idée
des
liens
entre
CEDEL
International
Genève
et
d’autre sociétés sous contrôle du Gouvernement français ou encore de banques impliquées.
Jusqu’en
2001,
CEDEL
International
était
présidée
par
le
suisse
André
LÜSSI
licencié
et
condamné
pour
abus
de
biens
sociaux,
faux
et
usage
de
faux.
Un
rapport
de
l'autorité
de
surveillance
des
banques
au
Luxembourg
avait
relevé
certaines
opérations
«
douteuses
»
avec
une
société
américaine
de
services
informatiques.
Le
27
avril
2006,
la
justice
luxembourgeoise
a
prononcé
un
non-lieu,
mais
doit
on
s’en
étonner ?
Avant son activité à CEDEL, André LÜSSI avait travaillé pour UBS à Londres.
André
LÜSSI
“le
banquier
suisse
le
plus
puissant
de
la
planète”
selon
l’article
du
13
mai
2001
de
Swissinfo.ch
/
Il
était
à
la
tête
de
CLEARSTREAM,
une
des
sociétés
les
plus
mystérieuses
de
la
finance
internationale, installée au Luxembourg. (cite l’article en question)
Les accusations de « Révélation
$
»
(Extrait Wikipedia - Affaire Clearstream 1)
L'accusation de
Denis Robert
et
Ernest Backes
repose sur quatre points:
•
Des
entreprises
disposent
de
comptes
chez
Clearstream,
et
ces
comptes
ont
servi
à
faire
des
transferts
de
fonds
illégaux.
Les
clients
de
Cedel
International
puis
Clearstream
peuvent
demander
à
ce
que
leurs
comptes
soient
publiés
ou
non.
Selon
Clearstream,
les
comptes
dits
"non
publiés"
sont
audités
et
soumis
aux
mêmes
contrôles
que
les
comptes
dits
"publiés".
Au
moins
une
transaction
illégale
a
été
démontrée,
celle
de
la
BCCI
après
sa
fermeture
judiciaire.
(Rédaction
:
BCCI était partenaire de UBS).
•
Cedel
International
puis
Clearstream
détiendraient
des
comptes
de
sociétés
non
financières
et
de
particuliers.
De
nombreux
groupes
industriels
internationaux
sont
aussi
des
groupes
financiers,
incluant
une
institution
bancaire.
Selon
Clearstream,
ses
clients
sont
des
banques
privées
ou
publiques
ainsi
que
des
Banques
Centrales
ou
des
institutions
financières
ainsi
que
quatre
entreprises.
•
Selon
Régis
Hempel,
un
ancien
informaticien
de
Cedel-Clearstream
licencié
en
1992,
des
données
auraient été effacées avant les investigations de la justice luxembourgeoise.
•
Ernest
Backes
affirme
aussi
dans
Révélation$
qu'il
était
chargé
du
transfert
de
7
millions
de
dollars
de
la
Chase
Manhattan
Bank
à
la
Citibank,
le
16
janvier
1980,
qui
a
permis
de
payer
la
libération
des
otages
américains
détenus
dans
l'ambassade
de
Téhéran.
Il
a
donné
une
copie
des
fichiers
à
l'Assemblée nationale, éclairant ainsi ce que les Américains appellent la Surprise d'octobre.
Ernest
BACKES
était
un
des
fondateurs
de
CEDEL
International
et
il
était
le
N°
3
de
CLEARSTREAM.
Le
11
février
2002,
il
a
demandé
à
Joseph
FERRAYÉ
de
le
rejoindre
à
Luxembourg
pour
lui
remettre
les
listes des transcactions CLEARSTREAM, indiquant l’origine des fonds et leur destination finale.
Le
lendemain
à
l’hôtel
des
Vignes
à
Luxembourg,
lors
de
l’entretien
avec
BACKES,
celui-ci
a
révélé
l’implication
de
la
Trilatérale,
du
Gouvernement
mondial,
du
Bilderberg
group,
toutes
des
sociétés
secrètes
dont
FERRAYE
n’avait
jamais
entendu
parler.
BACKES
a
encore
confirmé
lors
de
cette
rencontre, qu’il allait lui remettre les documents promis, le lendemain chez lui.
Le
13.02.2002,
dans
sa
propre
maison,
BACKES
a
demandé
à
FERRAYE
de
remettre
ces
documents
à
Bernard
BERTOSSA.
Joseph
FERRAYE
qui
ne
savait
pas
que
BACKES
et
BERTOSSA
se
connaissaient,
a
eu
le
mauvais
réflexe
de
faire
remarquer
à
BACKES
qu’il
ne
fallait
surtout
pas
remettre
les
documents
en
question
au
procureur
genevois
qui
était
un
des
principaux
protagonistes
dans
l’escroquerie des fonds.
Cette
remarque
a
contrarié
BACKES
qui
pensait
jusque
là
recevoir
des
indemnités
versées
par
FERRAYE
en
compensation
de
son
aide,
mais
a
vu
dès
lors
une
opportunité
meilleure
en
choisissant
de
se
rallier
à
BERTOSSA.
BACKES
qui
voulait
toucher
sa
part
du
butin
a
utilisé
sa
relation
avec
BERTOSSA pour l’obtenir et FERRAYE n’a rien pu faire pour que lui soient remis les documents promis.
En
mars
2003
,
BACKES
a
fixé
un
rendez-vous
à
FERRAYE
à
l’aéroport
de
Genève
et
lui
a
présenté
André
STREBEL.
BACKES
a
prétendu
que
STREBEL
allait
l’aider
à
restituer
ses
droits.
STREBEL
a
fixé
plusieurs
rendez-vous
successifs
à
FERRAYE
à
Nyon
pour
obtenir
des
informations
clé
et
parallèlement
il
intervenait
grâce
à
ses
relations
professionnelles
(Associé
de
BACKES
dans
IWR
Institut
für
Wirtschaftsrecherchen
GmbH
à
Saarbrücken
D)
pour
sortir
des
documents
des
administrations
et
des
banques suisses.
En
fait,
le
rôle
de
STREBEL
était
de
nettoyer
toute
trace
des
trafics
là
où
les
fonds
FERRAYE
avaient
transité,
de
même
que
là
où
des
documents
compromettant
existaient.
Pour
y
parvenir,
il
devait
savoir
ce
que
FERRAYE
avait
comme
documents
et
informations.
C’est
ensuite
à
la
demande
de
STREBEL
que
la
télévision
allemande
ARD2
est
venue
enregistrer
une
émission
sur
FERRAYE
à
Genève,
qui
a
été
diffusée en Allemagne.
L’un
des
premiers
documents
sortis
par
STREBEL
a
été
la
preuve
formelle
de
l’implication
du
Président
du
CREDIT
SUISSE
GROUP
–
Rainer
E.
GUT,
dont
la
signature
figure
sur
la
carte
des
signatures
de
EVERTON Entreprises Ltd à Road Town Tortola B.V.I.
STREBEL
ne
pouvait
pas
comprendre
que
le
Président
du
CREDIT
SUISSE
Rainer
E.
GUT
puisse
s’allier
dans
EVERTON
Ltd
avec
des
Criminels
qui
traitaient
normalement
avec
la
SBS
(ex
UBS)…
C’est
finalement
par
Francis
MAYORAZ
à
Genève
que
FERRAYE
a
vu
la
carte
de
signatures
sur
laquelle
figurait
effectivement
celle
du
Président
du
CREDIT
SUISSE
Rainer
E.
GUT.
Il
a
alors
aussi
obtenu
le
formulaire A
avec les signatures compétentes au Credit Suisse.
STREBEL
a
confirmé
à
FERRAYE
qu’il
avait
raison
concernant
la
signature
de
GUT,
qu’il
a
bien
obtenu
le
document précité mais a refusé lui aussi de le transmettre.
Le
17
octobre
2003,
STREBEL
a
convoqué
FERRAYE
à
St-Prex
et
lui
a
montré
15
centimètres
de
documents
desquels
il
avait
enlevé
les
entêtes
et
les
signatures.
Il
a
demandé
à
FERRAYE
de
les
lire.
Joseph
FERRAYE
a
refusé
rétorquant
à
son
interlocuteur
qu’il
n’allait
pas
s’intéresser
à
des
documents
sans
identité
que
tout
individu
pouvait
confectionner
et
qu’il
était
disposé
à
revenir
le
jour
où
STREBEL
lui
soumettrait des documents non trafiqués.
Lors
de
cet
entretien,
STREBEL
a
demandé
à
FERRAYE
de
noter
le
nom
de
l’avocat
MEMBREZ
à
Genève.
STREBEL
allait
obtenir
un
rendez-vous
avec
BONNANT
et
WARLUZEL
dans
les
jours
qui
allaient
suivre
et
FERRAYE
allait
avoir
une
proposition
de
1
à
2
milliards
de
dollars.
STREBEL
a
précisé,
« vous n’allez pas les refuser. Vous les acceptez.
On les prend et on réattaque
»
.
Le
dimanche
26
octobre
2003,
STREBEL
a
informé
FERRAYE
qu’il
avait
rendez-vous
avec
BONNANT
et
BERTOSSA
à
14.00
H.
Il
a
fixé
un
rendez-vous
à
FERRAYE
au
McDo
de
Nyon
à
16.00
H.
STREBEL
n’est
arrivé
qu’à
18.30
et
a
confirmé
à
FERRAYE
qu’il
allait
recevoir
100
millions
de
dollars.
FERRAYE
a
répondu qu’il était
d’accord «
on les prend et on réattaque
» !
Cette
réponse,
qui
correspondait
pourtant
à
la
formulation
de
STREBEL
du
17
octobre
2003,
l’a
rendu
ce
jour
là
complètement
fou
furieux.
Il
s’est
mis
debout
en
hurlant
«
ça
va
pas
votre
tête
?
que
voulez
vous
faire
avec
plus
de
100
millions
de
dollars
?
Avec
cet
argent,
vous
pouvez
vivre,
vous,
vos
enfants
et
petits
enfants,
comme
des
rois.
Vous
allez
recevoir
100
millions
de
dollars
net
pour
vous,
c’est
beaucoup
d’argent que vous ne pourrez pas dépenser etc. ».
Le
27
octobre
2003,
lors
de
son
appel
téléphonique,
STREBEL
a
communiqué
à
FERRAYE
«
si
vous
ne
faites
pas
tout
ce
que
je
vous
dis,
je
vous
botte
les
fesses
».
Par
la
suite,
au
cours
de
ses
contacts
avec
STREBEL, FERRAYE ne faisait plus que se faire insulter !
Pourtant,
on
voit
sur
un
projet
de
lettre
que
STREBEL
avait
rédigé
et
faxé
à
FERRAYE
de
son
bureau
le
10.10.2003
(IWR
–
Institut
für
Wirtschaftsrecherchen
GmbH),
qu’il
attaquait
la
juge
d’instruction
JUNOD.
Il
faut
donc
en
déduire
au
vu
de
ce
qui
précède,
qu’il
ne
voulait
que
mettre
la
pression
pour
se
faire
intégrer dans le complot et recevoir sa part.
Le
12
décembre
2003,
date
de
l’audition
de
POSSA
–
BONVIN
et
BRUPPACHER
par
la
juge
JUNOD,
STREBEL
a
appellé
FERRAYE
qui
était
absent
et
il
a
laissé
le
message
à
sa
fille
de
le
rappeler
le
plus
tôt
possible, que c’était très important.
En
mai
2002,
Me
LUDOT
avocat
français,
avait
déclaré
à
Joseph
FERRAYE
avoir
obtenu
copie
de
la
procédure
à
Aix-en-Provence
concernant
Paul
Marc
COLNE,
signataire
de
l’accord
antidaté
avec
ARAMCO,
(onglet Escroquerie des brevets), assassiné en décembre 1997.
Le
13
décembre
2003,
FERRAYE
a
rappellé
STREBEL
qui
lui
a
alors
annoncé
:
«
Vous
ne
savez
pas
ce
que
j’ai
fait
pour
vous,
hier
j’ai
rencontré
durant
4
à
5
heures,
Paul
Marc
COLNE
[…]
»…
FERRAYE
a
rétorqué
que
Paul
Marc
COLNE
avait
été
assassiné
en
décembre
1997,
mais
STREBEL
a
insisté
prétextant
que
c’était
faux,
qu’il
était
avec
lui
la
veille,
que
FERRAYE
confondait
etc.
STREBEL
a
ensuite
raccroché en mentionnant qu’il allait rappeler le lendemain.
Le
14
décembre
2003,
STREBEL
a
rappelé
FERRAYÉ
et
lui
a
confirmé
qu’il
avait
raison,
que
Paul
Marc
COLNE
était
bien
mort
en
1997...
mais
STREBEL
a
précisé
qu’il
attendait
une
décision
du
Tribunal
de
PERPIGNAN...
STREBEL
devait
remettre
cette
décision
à
JUNOD
et
que
cette
décision
allait
permettre
de
restituer
tous
ses
droits
à
FERRAYE.
Ces
conversations
téléphoniques
successives
ont
été
enregistrées.
En
fait,
STREBEL
avait
mal
compris
ses
complices
(BERTOSSA
–
BONNANT)
qui
montaient
un
nouveau
plan.
Au
lieu
de
mentionner
sa
rencontre
avec
Paul
Marc
COLNE,
STREBEL
aurait
dû
dire
que
la
décision
du
Tribunal
de
PERPIGNAN
allait
confirmer
à
titre
posthume,
la
condamnation
de
COLNE,
signataire
de
l’accord
antidaté.
La
confusion
de
STREBEL
qui
déclarait
avoir
parlé
durant
4
à
5
heures
avec
Paul
Marc
COLNE
correspondait
en
fait
au
temps
des
auditions
de
POSSA
–
BONVIN
et
BRUPPACHER
auxquelles
STREBEL
devait
avoir
assisté
pour
établir
ses
fausses
déclarations
sur
mesure…
La
coïncidence
de
l’appel
de
STREBEL
du
12
décembre
2003,
jour
de
l’audition
des
3
protagonistes
ne
peut
pas
être
un
hasard
puisque
ces
déclarations
font
abstraction
à
toute
implication
de
complices
vivants
mais
avec
la
décision
de
PERPIGNAN,
STREBEL
devait
reporter
l’accusation
sur
Paul
Marc
COLNE qui est mort
et ne peut plus protester…
Ces
faits
impliquent
une
fois
de
plus
la
juge
d’instruction
Christine
JUNOD
de
Genève
qui
a
protocolé
des
PV
d’audition
dictés
par
STREBEL
selon
le
plan
de
BERTOSSA.
Ceci
complète
aussi
les
chefs
d’accusations
contre
les
3
auditionnés
pour
faux
témoignages.
Souvenons-nous
que
le
26
août
2002,
la
Juge
JUNOD
avait
confirmé
être
en
possession
de
documents
bancaires
pour
un
montant
de
USD 24.0 milliards,
pièces qu’elle avait reçues de Daniel LEVAVASSEUR.
André Lüssi
Photo Keystone