Skander VOGT
Worldcorruption.info
Dans ses littératures,
Gerhard ULRICH met en
lumière le régime de
l’oligarchie occulte de la
franc-maçonnerie et de ses
clubs de services (Rotary,
Lions Club, Kiwanis, etc.),
qui dirigent le système
judicaire actuel et les
pouvoirs politiques.
Le citoyen qui passe à la
moulinette de la machine
judiciaire bien huilée, ressent
instinctivement qu’il est
Victime d’un complot. Mais il
est incapable de le prouver,
car le système cultive
soigneusement la non
transparence. Si une telle
personne invoque l’aide des
politiciens, on se débarrasse
d’elle sous prétexte du dogme
de la séparation des pouvoirs.
Les dogmes ont toujours
servi à asservir les peuples.
L’auteur du livre observe
depuis 17 ans le
dysfonctionnement judiciaire,
archivant systématiquement
les résultats dans sa base de
données, devenue
volumineuse. A l’opposé
d’autres critiques du régime,
il s’est montré jusqu’à
présent prudent concernant
ses attaques au sujet de la
Franc-maçonnerie. Il était
conscient que ses
connaissances de ce qui se
passe dans nos prétoires,
étaient assez modestes.
Cependant, la persévérance
et un travail continu lui
permettent aujourd’hui de
rejoindre la position de
Marc-Etienne BURDET
sur le sujet
L’homicide étouffé
In memoriam Skander VOGT
met en lumière la
séquestration durant 10 ans
d’un détenu condamné
initialement à 20 mois de
prison...
L’oligarchie occulte manipule
le peuple suisse en mettant
sur pied un système de
censure d’une amplitude et
d’une sophistication inégalées
dans le monde, pour étouffer
les affaires de corruption au
profit des illuminés.
Le comble de cette situation
provient du fait que les
Suisses ignorent
qu’ils sont censurés et que les
journalistes sont au service
des Oligarques.
Pour les Victimes judiciaires,
il est peine perdue de vouloir
prouver à leurs bourreaux
qu’elles sont dans leur bon
droit... C’est seulement en
démontrant à l’Opinion
publique que les magistrats
détracteurs sont indignes et
ne sont pas légitimés à
exercer leurs fonctions que
les choses changeront !
Nous lançons un
APPEL AU PEUPLE
POUR METTRE FIN À
CETTE TYRANNIE !
Les « fake news » des médias censurés et
contrôlés par les sociétés secrètes avaient pour but de
préserver la responsabilité de l’Etat de Vaud et du
Conseiller d’Etat Philippe LEUBA
Index
Préface
Lettre au Président du Tribunal cantonal VD du 04.02.2014
Lettre au « défenseur »Nicolas MATTENBERGER du 09.01.2014
Propres investigations de l'auteur dans l’affaire Skander VOGT
Ma proximité physique par rapport au lieu du crime
La prétendue dangerosité de Skander VOGT
Les témoins occulaires et auditifs entendus
Le
s incendies récurents au secteur d'isolement
Les caractéristiques du secteur d'isolement, respectivement
des cachots
L'attitude des surveillants envers les incendiaires (avant
l'homicide de Skander VOGT) – responsabilités
Le comportement des matons présents sur les lieux du crime le
11.03.10 - Conclusions
La cordée rodée des hommes de loi vaudois
La sécurité-incendie pour les détenus des prisons vaudoises
a-t-elle été améliorée par la suite ?
A.
Préface
J’ai
vécu
le
décès
de
mon
codétenu
Skander
VOGT
le
11.03.2010
sur
place
dans
le
pénitencier
de
haute
sécurité
de
Bochuz/Orbe.
Cela
explique
pour
quelles
raisons
j’ai
continué à suivre très attentivement cette affaire
Dans
un
premier
temps,
les
Vaudois
ont
tenté
d’étouffer
le
scandale,
mais
ils
ont
été
rappelés à l’ordre par le Tribunal fédéral.
Le « procès »a eu lieu 2 ans et 8 mois plus tard.
La
«
juge
»
Erica
Riva
ANNAHEIM
a
rendu
un
jugement
de
complaisance
en
faveur
de
4
matons
vaudois,
responsables
de
cet
homicide,
avec
le
concours
du
«procureur»
Sébastien
FETTER
et
de
l'avocat
de
la
partie
civile,
le
Député
vaudois
Nicolas MATTENBERGER
.
Ces
matons
ont
attendu
20
minutes
avant
d'aller
éteindre
le
feu
dans
la
cellule
de
Skander
VOGT.
Puis
ils
ont
délibérément
refermé
la
porte
de
la
cellule
pendant
encore
30
minutes
ce
qui
a
eu
pour
conséquence
d’intoxiquer
par
la
fumée
le
détenu
dont
ils
avaient
la
protection.
Et
enfin,
ils
l'ont
laissé
agoniser
pendant
encore
une
heure.
L’accès
à
ce
procès
comme
observateur
dans
le
public
m’ayant
été
interdit
sans
motivation,
j’ai
suivi
les
débats
sur
le
portail
en
ligne
que
le
quotidien
24
Heures
avait
établi.
Les
bornes
chronologiques
indiquées
plus
bas
proviennent
pour
une
grande
partie
de cette source.
Le désordre judiciaire vaudois
dans l’homicide Skander VOGT
BernLeaks
Gerhard ULRICH
A
L’Ordre
judiciaire
vaudois
est
un
concentré
de
voyous
en
robes
noires,
au
service
du
Crime
organisé
en
bande, tant au niveau des Tribunaux que du Ministère Public.
Ils
ont
pour
mission
de
garantir
l’impunité
des
Criminels
Francs-Maçons
qui
sévissent
au
sein
de
l’Etat
et
dans
l’économie
et
de
mettre
en
application
les
règles
auxquelles
ils
ont
adhéré
secrètementm
en
prêtant
serment
à
la
Secte Franc-Maçonne (Loges et Clubs de services).
Les dossiers suivants en sont une preuve indubitable :
www.worldcorruption.info/burdet.htm
(implication de Maîtres-chanteurs au Gouvernement)
www.worldcorruption.info/gutknecht.htm
(Police, procureurs et juges complices d’incendie criminel)
www.worldcorruption.info/aide_sociale.htm
(Violation de l’intangibilité du droit au minimum vital)
www.worldcorruption.info/savioz.htm
(condamnation des lanceurs d’alerte pas le Canton de Vaud...)
Skander VOGT
Une
grosse
suspicion
subsiste
quant
au
feu
du
matelas
de
Skander
VOGT.
La
lettre
du
18.03.2010
de
Marc-Etienne
BURDET
adressée
à
Me
Isabelle
COUTANT-PEYRE
soulève
deux
points
importants
:
elle
démontre
d’une
part
que
le
détenu
aurait
dû
être
libéré
à
court
terme,
suite
à
un
recours
à
la
CEDH.
Qu’ainsi
la
Suisse
et
l’Etat
de
Vaud
auraient
été
condamnés
et
que
ce
jugement
aurait
marqué
la
fin
de
la
carrière
politique
de
Philippe
LEUBA
...
Deuxièmement,
que
des
travaux
avaient
été
entrepris
le
jour
même
sur
la
ventilation
de
la
cellule
de
Skander
VOGT
et
que
la
suffocation
due
à
de
la
fumée
ait
été
la
cause
de
son
réveil
et
de
son
appel
au
secours...
Et
s’il
n’avait
jamais
mis
le
feu
à
son
matelas
?
Bien entendu, on ne pourra jamais faire confiance aux enquêtes internes pour révéler la Vérité !
Gerhard ULRICH
•
Au Président du Tribunal Cantonal vaudois
L'heureuse
issue
pour
l’Ordre
judiciaire
vaudois,
grâce
au
simulacre
de
procès
de
l'affaire Skander VOGT
Le
courrier
du
4
février
2014
de
Gerhard
ULRICH,
adressé
au
“guignol
en
chef”
de
l'ordre
judiciaire
VD,
le
Président
du
Tribunal
Cantonal
Jean-François
MEYLAN
,
établit
les
stratégies
qui
ont
été
mises
en
place
pour
manipuler
l’Opinion
publique
et
couvrir
l’homicide,
grâce
à
la
complicité
de
deux
journalistes
-
Georges-Marie
BÉCHERRAZ
du
quotidien
24
Heures
et
Fati
MANSOUR,
le
Temps
-
connus
pour
leur
asservissement
envers
les juges criminels et l’appareil jugiciaire dégénéré.
•
Au Député vaudois Nicolas MATTEMBERGER (accessoirement Avocat de Skander VOGT
Le
simulacre
de
procès
de
l'affaire
Skander
VOGT
–
terminé
ce
jour
par
un
blanchiment des matons coupables
Le
courrier
du
9
janvier
2014
quant
à
lui,
soulève
les
questionnements
sur
le
manque
d’engouement
et
de
pragmatisme
du
défenseur
de
Skander
VOGT,
compte
tenu
des
informations
de
première
main
qui
lui
avaient
été
fournies.
Ces
questionnements
soulèvent
le
conflit
d’intérêt
manifeste
d’un
défenseur
qui
cumule
la
fonction
de
Député et qui à ce titre doit préserver les intérêts du Canton, contre ceux de son Client...
Propres investigations de l'auteur dans l’affaire Skander VOGT
IN MEMORIAM SKANDER VOGT
1.
Ma proximité physique par rapport au lieu du crime
J'ai
été
incarcéré
au
pénitencier
de
haute
sécurité
de
Bochuz/Orbe
du
11.11.2009
au
14.07.2010.
J'étais
donc
dans
cet
établissement
la
nuit
du
crime,
le
11.03.2010,
et
par
la
suite
j'ai
eu
l'opportunité
de
mener
ma
propre
enquête parmi les codé
tenus, à l'intérieur de la prison.
2.
La prétendue dangerosité de Skander VOGT
Le
Conseiller
d'Etat,
Philippe
LEUBA
et
le
Commandant
de
la
Gendarmerie
vaudoise
Jacques
ANTENEN
ont
immédiatement
sali
la
mémoire
du
défunt
dans
les
mass
media
après
sa
mort.
Pour
moi,
il
s'agissait
d'un
défi
et
j’ai
voulu
vérifier
si
ces
allégations
étaient
vraies,
car
elles
n'étaient
pas
circonstanciées,
mais
sommaires.
En
conséquence,
j'ai
commencé
mes
enquêtes,
à
savoir
si
VOGT
avait
été
cet
homme
extrêmement
dangereux,
décrit par les autorités.
Il
n'a
pas
été
très
facile
de
trouver
des
codétenus
qui
avaint
côtoyé
Skander
VOGT,
car
celui-ci
avait
passé
les
5
dernières années de sa vie en isolement.
Au
bout
d'un
mois,
j'ai
déniché
4
codétenus
qui
l'avaient
bien
connu
:
Mahmood
YOUSSEF,
Halil
OEZEL,
Domenico
DE
PARI
et
un
jeune
Marocain.
Selon
mon
rapport
du
22
avril
2010,
envoyé
au
juge
d'instruction
Daniel
STOLL
,
tous
ces
4
codétenus
ont
décrit
Skander
comme
un
collègue
convivial,
mais
révolté
à
cause
de
son
internement.
Il
semble
que
VOGT
était
un
prisonnier
ingérable
à
Bochuz
-
mais
pas
dans
les
autres
pénitenciers
suisses
où
il
avait
passé
-
non
pas
à
cause
de
sa
prétendue
violence
extrême,
mais
par
son
insoumission qui se manifestait sous forme d'attaques verbales.
Selon
l'aumônier
protestant
de
la
prison,
Philippe
COSANDEY,
VOGT
avait
agressé
un
surveillant
au
début
de
son
incarcération,
mais
plus
ensuite.
Ce
fait
est
corroboré
dans
le
jugement
PE99.035686-AAR/ALA/FHE
du
10.01.2001,
page
25:
«
A
la
prison
du
Bois-Mermet,
le
24
novembre
1999,
[...]
l'accusé,
qui
était
super
excité,
[...]
donnant un coup de tête à André BADEL (surveillant) ... ».
Je
n'ai
jamais
trouvé
d'autres
traces
précises
de
violence
contre
les
matons,
mais
il
semble
que
cet
évènement
ait mis une étiquette sur l’homme,
selon laquelle il était devenu « extrêmement violent » à jamais.
Les
prisonniers
du
secteur
d'isolement,
classés
vraiment
dangereux,
sont
menottés
avant
d'être
extraits
de
leur
cellule,
via
le
judas
de
leur
porte.
J'ai
pu
observer
ce
procédé
de
mes
propres
yeux,
alors
que
j’étais
nettoyeur
dans ce secteur le jour du Nouvel An 2010 (voir point 5 ci-dessous).
Le
jour
du
crime,
le
prisonnier
Domenico
DE
PARI
occupait
une
cellule
des
cachots,
située
obliquement
par
rapport
à
celle
de
VOGT.
D’un
passé
commun,
il
connaissait
très
bien
VOGT.
Il
a
probablement
été
le
dernier
prisonnier
ayant
vu
Skander
vivant.
DE
PARI
m'a
raconté
que
tous
les
deux
avaient
été
amenés
sur
le
toit
du
pénitencier
le
jour
précédant
l'homicide,
pour
la
promenade
quotidienne
–
non
menottés
(voir
point
3
ci-
dessous).
Cela
signifie
que
les
matons
n'avaient
pas
une
peur
bleue
de
VOGT,
comme
ils
l'ont
prétendu
après
sa
mort.
Pendant
le
procès,
ils
ont
répété
avoir
été
menacés
de
mort
par
VOGT,
même
après
qu’il
ait
bouté
le
feu
à
son
matelas.
Cependant,
il
s'agit
probablement
d'affirmations
destinées
à
se
protéger,
puisqu’elles
ne
sont
pas
corroborées
par
les
vidéos
de
surveillance
et
sont
même
contredites
par
un
détenu,
comme
expliqué
dans
le
courrier du 18 mars 2010 adressé à Me COUTANT-PEYRE par Marc-Etienne BURDET.
Les
affirmations
des
matons
devant
le
Tribunal
RIVA
«
d'avoir
tout
fait
pour
sauver
le
détenu
»,
et
répétées
de
façon stéréotypée, sont du même acabit.
Les faits démontrent sans aucun doute possible le contraire.
Au
mois
de
juillet
2008,
Skander
VOGT
avait
réussi
à
monter
sur
le
toit
du
pénitencier
de
Bochuz,
pour
protester
contre
son
internement
injuste.
Il
faut
savoir
que
Skander,
à
l’âge
de
20
ans,
a
été
condamné
le
10
janvier
2001
à
une
peine
de
prison
de
20
mois.
Mais
en
juillet
2008,
il
était
toujours
incarcéré
et
en
plus
placé
à
l’isolement.
Sa
révolte
était
parfaitement
justifiée.
Cette
escapade
sur
le
toit
a
été
très
médiatisée,
d'où
la
rancune
des
autorités
contre cet insoumis. Les fonctionnaires du système carcéral ne lui ont jamais pardonné
cet affront :
22.07.2008,
Skander
VOGT
a
réussi
à
monter
sur
le
toit
du
pénitencier
de
Bochuz
pour
protester
contre
son
internement.
Il
a
été
délogé
le
lendemain
par
les
grenadiers
de
la
gendarmerie
vaudoise (DARD), après avoir tenu ce siège pendant 30 heures.
L'ancien
Président
du
Tribunal
fédéral,
Claude
ROUILLER,
mandaté
par
les
Vaudois
pour
fonctionner
en
l'espèce
comme
enquêteur
extraordinaire,
a
d'ailleurs
confirmé
que
les
autorités
vaudoise
ont
diabolisé
Skander
VOGT
à
tort.
3.
Les témoins oculaires et auditifs entendus
J'ai
pu
m'entretenir
avec
2
codétenus
qui
se
trouvaient
dans
le
secteur
des
cachots/isolement,
la
nuit
fatale
du
10. au 11.03.2010: Domenico DE PARI et Patrick MOMOTE.
Extrait
de
mon
rapport
du
22.04.2010,
envoyé
au
juge
d'instruction
Daniel
STOLL,
au
sujet
de
mon
entretien
avec
Domenico
DE
PARI,
le
18.04.2010,
mené
à
distance
–
lui,
après
avoir
été
transféré
des
cachots
au
secteur
« évaluation », si
tué à l'étage au-dessus des cachots – et moi-même, posté dans la cour de Bochuz :
Cour intérieure de Bochuz
Domenico
raconte
avoir
très
bien
connu
Skander.
Il
le
décrit
comme
étant
un
compagnon
sans
problèmes,
en
tout
cas,
il
n'a
jamais
eu
un
mot
de
travers
avec
lui,
et
il
n'a
pas
observé
d’altercations
entre
Skander
et
les
autres
prisonniers.
Par
contre,
il
avait
une
allergie
contre
tout
homme
en
uniforme,
policiers
et
matons.
Selon
lui,
Skander
n'a
jamais
attaqué
un
gardien
physiquement,
mais
les
a
envoyé
«
chier
».
VOGT
a
changé
tous
les
6
mois
de
pénitencier,
étant
considéré
comme
un
détenu
difficile
à
gérer.
Il
est
même
allé
en
Suisse
allemande.
Cette fois-ci, il a était de retour à Bochuz depuis 1 mois environ avant la tragédie.
Je
remarque
que
la
fenêtre
de
la
cellule
du
cachot
où
Domenico
avait
été
enfermé,
est
doublée
par
une
plaque
en
plastic
perforée,
entravant
non
pas
seulement
la
vue
et
la
communication
avec
l'extérieur,
par
exemple
avec
les
autres
détenus
déambulant
dans
la
cour
de
la
prison,
mais
entravant
aussi
la
circulation
d'air.
Domenico
répond
que
les
cellules
des
cachots
ont
un
système
de
ventilation,
pourtant
très
efficace
–
Il
faut
même
parfois
tenter
de
boucher
les
zones
d’aération
pour
ne
pas
avoir
froid
comme
en
témoigne
Marc-Etienne
BURDET
qui
en
a
fait
l’expérience
–
alors
pourquoi
dans
ce
cas,
cela
n’a-t-il
pas
fonctionné
la
nuit
du
drame
?
La
lettre
adressée à
Me COUTANT-PEYRE
fournit peut-être un début d’explication.
Chaque
matin,
Skander
et
Domenico
faisaient
leur
promenade
ensemble
sur
le
toit
du
bâitiment
principal,
non
menottés.
Ce
jour-là,
avant
la
catastrophe,
ils
auraient
eu
une
discussion
banale.
VOGT
n'était
pas
du
tout
dépressif.
Cependant,
Domenico
ne
peut
ni
affirmer
ni
infirmer
la
rumeur
selon
laquelle
VOGT
aurait
été
sanctionné
par
le
retrait
de
sa
radio,
et
pour
tenter
de
récupérer
l'appareil,
«
en
emmerdant
»les
matons,
il
aurait
(
conditionnel
)
mis
le
feu
à
son
matelas,
et
donné
ensuite
l'alarme
à
la
centrale
via
interphone.
(Remarque
:
24
Heures
on
line
du
04.11.2013
a
apporté
la
confirmation
que
la
direction
du
pénitencier
avait
fait
retirer
les
radios
à
tous
les
isolés
ce
jour-là,
en
guise
de
punition
collective,
suite
à
des
incivilités
dans
ce
secteur.
Cela
aurait
provoqué VOGT au point de bouter le feu à son matelas pour la cinquième fois!).
La
nuit
du
drame,
Domenico
était
en
effet
au
cachot,
dans
une
cellule
obliquement
située
vis-à-vis
de
celle
de
Skander.
Domenico
–
qui
n’avait
rien
entendu
de
suspect
avant
–
a
été
réveillé
par
la
fumée
vers
02h15.
Il
a
donné
l'alerte
via
interphone,
et
en
tapant
contre
la
porte.
Finalement,
un
gardien
a
ouvert
la
porte
blindée,
tout
en
laissant
fermée
la
deuxième
porte
grillagée,
juste
pour
aérer
sa
cellule.
Le
gardien
lui
a
expliqué
qu'un
autre
détenu
avait
bouté
le
feu
à
son
matelas,
et
là,
il
a
vu
que
la
porte
extérieure
de
la
cellule
de
VOGT
était
également
ouverte,
et
la
porte
grillagée
fermée.
VOGT
n'a
plus
donné
de
signe
de
vie,
mais
le
gardien
l'a
assuré
qu'il
respirait
encore.
Ne
comprenant
pas
cette
inactivité,
il
a
fait
le
commentaire
qu'il
fallait
«
nom
de
dieu
quand-même
sortir
Vogt
de
sa
cellule
».
Il
a
offert
d'aller
le
sortir
lui-même.
Le
gardien
lui
a
fait
comprendre
que
le
réglement
leur
interdisait
strictement
de
telles
actions
dans
ces
circonstances,
et
qu'il
fallait
attendre
l'arrivée
du
DARD
(les
grenadiers
de
la gendarmerie).
Grenadier de police
Domenico
a
vu
un
gardien
et
un
ambulancier
dans
le
corridor,
discutant
à
voix
basse.
Il
ne
pouvait
pas
suivre
leur
conversation.
10
minutes
plus
tard,
on
a
refermé
sa
porte
blindée.
Ainsi,
il
n'a
pas
vu,
comment
le
corps
a
été
extrait.
Importuné
par
la
fumée,
il
a
de
nouveau
tapé
contre
la
porte.
Mais
cette
fois-ci,
on
a
ouvert
seulement
le
judas
comme toute aération. »
DE PARI a été interrogé par le juge d'instruction
Patrick GALEUCHET.
4.
Les incendies récurents au secteur d'isolement
A
l'annonce
de
la
mort
de
Skander
VOGT,
qui
aurait
bouté
le
feu
à
son
matelas,
j'ai
conclu
précipitamment
qu'il
s'agissait d'un suicide. Hélas, en discutant avec un détenu, habitué aux passages des cachots, j'ai dû me raviser.
Parmi
les
détenus,
il
existe
des
révoltés
inconditionnels,
et
leur
état
d'esprit
ne
trouve
pas
d'autre
échappatoire
que
de
mettre
le
feu
à
leur
matelas
(qui
sont
des
matelas
ignifuges)
.
A
Bochuz,
il
y
a
chaque
années
2
à
3
incidents
de
ce
genre.
Pendant
mon
passage
dans
cet
établissement,
qui
n'a
duré
que
7
mois,
je
l'ai
vécu
deux
fois: la nuit du 05 au 06.01.2010 et celle du 10 au 11.03.2010.
5.
Les caractéristiques du secteur d'isolement, respectivement des cachots
J'ai vu ces lieux de mes propres yeux. Citation de mon journal de prisonnier :
« 01.01.2010, vendredi :
Je
dois
aller
nettoyer
une
cellule
au
rez-de-chaussée
de
notre
aile,
où
se
trouvent
les
cachots
et
les
cellules
des
isolés.
C'est
une
bien
triste
atmosphère.
L'intérieur
des
cellules
est
vétuste
et
insalubre
en
l'espèce,
pourvu
de
WC à la turque. Pas de télévision digitale. La cellule que je dois nettoyer est extrêmement sale.
Actuellement,
11
prisonniers
sont
logés
à
cet
étage
–
3
Suisses
et
8
étrangers.
Pendant
que
je
nettoie,
un
prisonnier est extrait de sa cellule – menotté !
Chaque
cellule
a
2
portes
:
une
porte
extérieure
blindée,
et
une
porte
intérieure
grillagée,
qui
comporte
un
judas.
Les
détenus
dangereux
doivent
sortir
leurs
mains
à
travers
cette
ouverture,
pour
être
menottés,
avant
que
les
matons ouvrent la porte grillagée. Un sourd-muet hurle tout le temps désespérément. »
Tout
y
est
en
béton
brut,
sauf
les
matelas
ignifuges.
Pour
cette
raison,
les
matons
savent
que
le
feu
bouté
par
un
détenu ne peut pas se propager.
Cette
image
n'a
rien
à
voir
avec
ce
que
j'ai
observé
ce
01.01.2010.
En
fait,
c'était
un
lieu
sombre,
tout
en
béton
brut
–
pas
de
carrelage
-
couleurs
et
lumières
violettes,
et
le
tout
insalubre.
En
un
mot
:
lugubre.
En
comparaison,
nos
cellules
dans
le
secteur
principal
du
pénitencier
étaient
une
sorte
de
chambres d'hôpital.
Cette
photo
montre
une
cellule
d'isolement
entièrement
en
béton/carrelage
avec
WC
à
la turque, pour des buts publicitaires.
6.
L'attitude des surveillants envers les incendiaires (avant l'homicide de Skander VOGT)
responsabilités
Le
codétenu
Jellal
JILALI
m'a
raconté
de
façon
circonstanciée
que
les
matons
avaient
pour
habitude
de
retarder
leur intervention quand un prisonnier en isolement boutait le feu à son matelas.
Selon
lui,
les
agents
de
sécurité
traînaient
toujours
au
moins
pendant
20
minutes,
voire
une
heure,
avant
d'agir.
Pour
eux,
il
s'agit
de
détenus
qu'il
faut
mater
en
leur
infligeant
une
leçon
de
souffrance.
Ils
savent
d'expérience
que
le
risque
de
propagation
du
feu
est
inexistant
dans
ces
locaux.
Il
est
inutile
d'alerter
les
pompiers.
Faire
souffrir
les
incendiaires,
en
les
faisant
patienter,
est
ainsi
devenu
le
comportement
standard
des
matons
de
Bochuz
en
cas
d'incendie.
Ils
sous-estiment
les
dangers
d'intoxication
par
la
fumée.
Car
eux,
ils
peuvent
sortir
à
l'air frais quand ils le décident – mais pas les prisonniers !
Cette
insouciance
a
été
confirmée
par
un
des
matons
interrogé
par
le
Tribunal
RIVA
:
«
Je
n'ai
pas
été
impressionné
par
la
fumée.
Je
ne
sais
pas
exactement
ce
qui
brûlait,
la
toxicité
de
cette
vapeur
ne
m'a
pas
effleuré » (24 Heures on line du 04.11.2013 à 18h08).
L'attitude
cynique
décrite
par
JILALI
régnait
également
pendant
la
nuit
du
drame.
Cela
est
prouvé
par
l'enregistrement des conversations téléphoniques entre matons et flics :
www.20min.ch/ro/news/vaud/story/19583261
Par
ce
comportement
irresponsable,
la
catastrophe
était
programmée.
Tôt
ou
tard,
un
cas
fatal
devait
se
produire.
Les
spécialistes
du
feu
savent
d'expérience
que
les
incendies
tuent
plus
souvent
par
la
fumée
que
par
les flammes.
Il
me
semble
que
les
directeurs
de
l'établissement
ne
se
sont
jamais
préoccupés
de
se
faire
rapporter
ces
incidents
en
détail.
La
responsabilité
des
anciens
directeurs
des
E.P.O.,
Catherine
MARTIN
et
S
ébastien
AEBY,
est
donc
engagée.
Entre-temps,
ils
ont
été
mutés
dans
d'autres
positions
en
guise
de
toute
sanction.
Par-contre,
le rôle du directeur adjoint, Charles GALLAY, n'a jamais été clarifié.
Selon les règles de la SUVA, les chefs sont toujours responsables en cas d'accident, pour plusieurs raisons :
-
ils n'ont pas embauché le personnel compétent,
-
ils ne l'ont pas formé de façon adéquate,
-
ils ne l'ont pas surveillé.
En
application
de
cette
logique,
le
Conseiller
d'Etat
VD
Philippe
LEUBA
,
en
charge
des
prisons
au
moment
des
faits,
porte
la
responsabilité
politique
du
drame.
D'ailleurs,
sa
tentative
pour
laisser
croire
à
un
Management
by
Panic après l'homicide aux dépens de Skander VOGT a été un spectacle indigne.
7. Le comportement des matons présents sur les lieux du crime le 11.03.2010
Conclusions
Pour
analyser
un
crime,
il
est
primordial
de
reconstruire
le
déroulement
exact
dans
le
temps.
Or,
cela
ne
paraît
pas
être
le
point
fort
des
Présidents
des
Tribunaux
vaudois.
Déjà
lors
du
procès
de
Laurent
SÉGALAT,
j'ai
observé
avec
stupéfaction
que
l'effort
du
«
Président
»
Jean-Pierre
LADOR
pour
tirer
au
clair
les
jalons
de
la
chronométrie faisait défaut.
Il
est
compréhensible
que
les
avocats
de
la
défense
ne
se
soient
pas
empressés
de
chercher
ces
précisions
en
l'espèce. Car le flou profite aux accusés.
Cette
tâche,
consistant
à
reconstruire
la
chronométrie
du
crime
avec
exactitude,
incombait
à
la
Présidente
Erica
RIVA
ANNAHEIM,
au
procureur
Sébastien
FETTER
et
à
l'avocat
de
la
partie
civile,
Nicolas
MATTENBERGER.
Hélas,
ces
juristes
n'ont
pas
fait
l'effort
intellectuel
de
faire
ressortir
les
repères
chronométriques
du
crime
de
façon
systématique.
Pour
le
Député
Nicolas
MATTENBERGER,
il
y
avait
manifestement conflit d’intérêt.
Madame
la
Présidente
s'est
contentée
de
reprocher
au
Procureur
FETTER
que
«
le
timing
n'est
pas
forcément
la
chose la plus claire » dans ce dossier (24 Heures on line du 05.11.2013 à 17h25), sans pour autant y remédier.
On
a
donc
de
la
peine
à
comprendre
le
déroulement
exact
des
faits,
bien
que
les
enregistrements
vidéo
de
la
surveillance de la prison existent et auraient permis de le faire avec exactitude.
Puisque
le
sous-chef
surveillant,
finalement
seul
condamné
à
une
peine
de
quelques
jours-amendes
avec
sursis,
avait
été
prévu
dès
le
deuxième
jour
du
procès
pour
servir
de
bouc
émissaire,
son
audition
du
05.11.2013 a produit les seuls rares repères chronométriques retenus par le 24 Heures on line :
•
On sait que VOGT a alerté la centrale de la prison à 00h50 et aurait dit avoir bouté le feu à son matelas.
•
Le sous-chef surveillant a été réveillé chez lui vers 01h00.
•
Selon
l’ordonnance
de
non-lieu
du
«
juge
»
d’instruction
Daniel
STOLL
du
29.12.2010,
deux
gardiens
ont
ouvert
la
porte
blindée
de
la
cellule
de
VOGT
à
01h01,
pour
la
refermer
de
nouveau
et
aller
chercher
la
lance
pour
éteindre
le
feu.
Nous
ignorons,
à
quelle
heure
précise
les
2
matons
«
accourus
»
dans
le
corridor
du
secteur
d'isolement
ont
éteint
le
feu.
On
sait
seulement,
qu'ils
n'étaient
pas
pressés.
Après
avoir
éteint
le
feu,
ils
ont
quitté
le
corridor
enfumé
pour
aller
bricoler
le
système
de
ventilation.
Puisque
la
porte
blindée
de
la
cellule
de
Vogt
était
fermée
à
leur
retour
dans
le
corridor,
en
compagnie
de
leur
sous
chef,
ils
ont
forcément
dû
la
refermer
juste
après
avoir
éteint
le
feu.
STOLL
prétextait
qu’on
ne
pouvait
pas
déterminer
lequel
des
deux
gardiens
avait
refermé
cette
porte.
Cela
n’a
aucune
importance,
puisqu’ils
ont
agi ensemble.
•
A
01h18,
le
sous-chef
est
arrivé
à
l'entrée
de
la
prison,
et
à
01h20,
il
est
entré
dans
la
centrale,
où
il
a
vu
sur
la
caméra
de
surveillance
à
distance
la
porte
de
la
cellule
de
Skander
VOGT
fermée.
A
ce
moment-là,
les
deux
subordonnés
sur
place
lui
ont
indiqué
avoir
maîtrisé
le
feu.
Quand?
Il
faut
supposer
qu'ils
l'ont
fait
entre
01h00
et
01h15.
Selon
l'enregistrement
www.20min.ch/videotv/?vid=109486&cid=17
de
la
RTS
l'extinction
du
feu
s'est
faite
à
01h10,
donc
20
minutes
après
l'alerte
donnée
par
Skander
VOGT
via
l’interphone ! (= temps standard selon le codétenu Jellal JILALI).
•
Ensuite,
le
sous-chef
a
fait
des
téléphones
à
la
centrale,
ce
qui
laisse
présumer
qu'il
s'est
rendu
dans
le
corridor
du
secteur
d'isolement
au
plus
tôt
15
à
20
minutes
après
son
arrivée,
c'est-à-dire
entre
01h35
et
01h40,
où
il
a
trouvé
ladite
porte
blindée
toujours
fermée.
A
ce
moment,
les
3
compères
ont
rouvert
la
porte
blindée de la cellule de Skander VOGT.
-
De
cela,
on
peut
extrapoler
que
les
deux
matons,
qui
ont
éteint
le
feu
entre
01h00
et
01h15,
ont
refermé
la
porte
blindée
après
avoir
accompli
leur
travail,
car
ils
ont
quitté
ensuite
le
corridor.
La
porte
a
probablement
été
réouverte entre 01h35 et 01h40.
En
tout
ils
ont
ainsi
exposé
intentionnellement
Skander
VOGT
pendant
40
à
50
minutes
à
de
la
fumée
toxique
dans
sa
cellule,
porte
blindée
refermée
–
car
il
faut
encore
ajouter
les
10
à
20
minutes
écoulées
entre
l’alerte
donnée par VOGT et l’extinction du feu.
Au
moment
de
la
réouverture
de
la
porte
blindée,
VOGT
était
déjà
inconscient
et
gisait
sur
le
sol
de
sa
cellule.
Malgré cela, les matons ont encore traîné pendant une heure.
Domenico
DE
PARI
n'a
plus
entendu
de
signes
de
vie
entre
02h15
et
02h25.
Le
corps
de
Skander
VOGT
a
été
extrait
de
sa
cellule
encore
bien
plus
tard.
Le
sous-chef
a
fait
la
loi,
déclarant
que
les
instructions
interdisaient
d'intervenir dans ces circonstances et qu'il fallait attendre l'arrivée du DARD.
Les matons coupables - Source : 24 Heures
Gerhard Ulrich
La cordée rodée des hommes de loi vaudois
L’enquête
pénale
concernant
le
décès
de
Skander
VOGT
a
été
confiée
au
début
au
«
juge
»
d’instruction
Patrick
GALEUCHET.
Cependant,
à
cause
de
l’impact
médiatique,
c’est
devenu
une
affaire
de
chefs.
J’ai
ainsi
observé
moi-même
l’arrivée
d’une
délégation
de
personnalités,
menée
par
le
Procureur
général
Eric
COTTIER
,
pour
la
«
reconstitution
»
au
pénitencier
de
Bochuz
le
03.06.2010.
Ensuite,
COTTIER
semble
s’être
effacé
après
avoir
mis les aiguillages en place, et confié « l’instruction » au « juge » d’instruction
Daniel STOLL.
STOLL
a
tout
mis
en
oeuvre
pour
étouffer
le
scandale.
Le
29.12.2010,
il
a
rendu
un
non
lieu
(annexe
1)
!
C’est
un
chef
d’œuvre
de
complaisance
pour
couvrir
un
homicide.
A
la
fin
de
la
page
4
de
son
chiffon,
il
s’exprime
ainsi
:
«
Une
fois
que
le
feu
a
été
éteint,
la
porte
de
la
cellule
(enfumée)
a
été
refermée,
sans
qu’il
ne
soit
possible
d’établir
avec
certitude
qui
de
I.
ou
H.
l’avait
refermée
».
Cela
n’a
aucune
importance,
car
les
deux
compères
ont
agit
ensemble.
Il
s’agissait
manifestement
d’un
acte
prémédité.
En
conséquence,
il
y
eu
torture,
suivi d’homicide.
Nous
avons
vu
plus
haut
que
le
Tribunal
fédéral
a
tout
de
même
insisté
pour
qu’un
simulacre
de
procès
soit
mis
en
scène
pour
le
recours.
Alors,
la
«
juge
»
Erica
RIVA
ANNAHEIM,
le
«
procureur
»
Sébastien
FETTER
et
le
Député
«
défenseur
»,
l’avocat
Nicolas
MATTENBERGER,
on
livré
le
résultat
voulu
par
la
mafia
judiciaire
vaudoise
:
ils
ont
sacrifié
pour
la
forme
un
maton,
condamnant
ce
pion
à
un
peine
dérisoire,
pour
une
prétendue
«
non
assistance
à
personne
en
danger
».
Il
s’agit
d’une
falsification
monstrueuse
des
faits,
car
il
y
a
bel
et
bien
eu homicide.
Jamais
la
question
de
la
responsabilité
politique
de
Philippe
LEUBA,
Conseiller
d’Etat
en
charge
du
Département
de
l’Intérieur,
donc
des
prisons
vaudoises,
n’a
été
soulevée
suite
à
ce
crime.
Cela
démontre
à
quel
point
l’appareil
judiciaire
vaudois
fonctionne
comme
une
cordée
rodée
pour
défendre
les
intérêts
de
ses
oligarques.
La sécurité-incendie pour les détenus des prisons vaudoises a-t-elle été améliorée par la suite ?
Il
va
de
soi
que
les
normes
garantissant
la
sécurité-incendie
sont
particulièrement
élevées
dans
des
établissements
hébergant
des
personnes,
tels
que
les
hôtels
et
EMS.
Or,
ces
normes
devraient
être
encore
plus
sévères
pour
les
prisons,
car
les
voies
de
sorties
sont
bloquées.
En
2004,
un
incendie
s’est
produit
à
la
prison
de
Vevey.
Il
semble
que
l’ECA
ait
établi
à
l’époque
un
document
définissant
les
normes
de
sécurité
incendie
pour
les
prisons.
Hélas,
les
prisons
vaudoises
n’ont
jamais
été
mises
à
jour
pour
répondre
à
ces
critères.
Les
cellules
vaudoises
n’ont
jamais
été
équipées
de
détecteurs
d’incendie/fumée.
En
particulier,
les
mesures
de
prévention-
incendie dans les cellules de l’isolement à Bochuz ont été totalement négligées.
Ces
mesures
de
protection
sont
de
3
natures
:
constructives,
techniques
et
organistionnelles.
Cette
dernière
catégorie
comprendrait
par
exemple
la
formation
des
gardiens
de
prison
pour
savoir
comment
se
comporter
en
cas
d’incendie.
Manifestement,
les
matons
en
service
la
nuit
du
drame
du
11.03.2010
n’ont
jamais
reçu
de
formation leur permettant de connaître la dangerosité de la fumée.
Après
la
catastrophe,
les
Vaudois
on
recouru
à
leur
mesure
standard
:
ils
ont
mandaté
un
«
expert
neutre
et
indépendant
»
(sic!)
en
la
personne
de
l’ancien
«
juge
»
fédéral
Claude
ROUILLER.
Celui-ci
a
livré
le
sermon
habituel,
sans
faire
de
mal
à
qui
que
ce
soit,
et
surtout
pas
aux
«
juges
»
fédéraux
qui
n’ont
rien
vu
de
particulier
et
n’ont
été
ni
supris
ni
choqués
en
apprenant
qu’un
détenu,
condamné
pour
des
délits
mineurs
à
20
mois
de
prison,
soit
resté
enfermé
pendant
10
ans
en
prison
!
Quant
au
rond
de
cuir
ROUILLER, il a laissé complètement de côté les aspects de la sécurité-incendie.
Sur
la
base
du
rapport
ROUILLER,
le
Service
pénitentiaire
(SPEN)
a
élaboré
le
28.03.2011
un
catalogue
de
mesures
à
implémenter
pour
prévenir
une
nouvelle
catastrophe
identique
(Annexe
2)
.
On
y
cherche
en
vain
une
recommendation permettant d’améliorer la sécurité-incendie.
Le
10.01.2012,
le
Département
de
l’Intérieur
a
été
repris
par
la
Conseillère
d’Etat
Béatrice
METTRAUX
(Les
Verts).
Cette
ancienne
greffière
n’a
rien
entrepris
non
plus
pour
faire
respecter
les
normes
de
la
prévention
des
incendies dans les prisons vaudoises.
La
réponse
à
la
question
de
savoir
si
la
sécurité-incendie
des
détenus
dans
les
prisons
vaudoises
a
été
améliorée depuis ce drame est négative : rien n’a changé ! Les mêmes risques persistent.
Skander VOGT
« L’homicide étouffé »
In memoriam Skander VOGT
Gerhard ULRICH
Jean-François MEYLAN
Président du Tribunal Cantonal
vaudois
Eric COTTIER
Procureur général
et ses deux poulains (à droite)
STOLL Daniel
FETTER Sébastien
Françoise HEIM
Présidente
Sébastien AEBY
ex Directeur EPO
Catherine MARTIN
ex Cheffe Service
Pénitentiaire
Translation is coming soon